01/11/2012
Dreyfus ne fut qu'un prétexte pour en découdre à mort
A une époque où la contestation du pouvoir en place était omniprésente et hors d'elle, l'affaire Dreyfus ne fut que le prétexte qui s'offrait à deux blocs en conflit depuis plusieurs décennies pour en découdre à mort. Les anti-dreyfusards ayant pour piliers le clergé et l'armée, furent une place forte d'inspiration nationaliste qui trouva là l'occasion de stigmatiser la montée en puissance des juifs dans une société française minée par de fâcheuses affaires (Panama et autres), et dont certains représentants dénonçaient la collusion. Quant aux dreyfusards, ils se verront représentés par toutes les sensibilités, notamment anticléricales, hostiles à la société réactionnaire qui avait triomphé de la commune, à la gente militaire qui avait réprimé les manifestations ouvrières, enfin à cette société inique qui plaidait en faveur de la suprématie d'une bourgeoisie égoïste et sectaire imbue d'elle-même. A quelques exceptions prés, la question de la culpabilité ou non de la personne de Dreyfus a toujours été secondaire, le verdict étant en réalité le résultat crucial d'une joute qui devait décider, au même titre que deux animaux dominants d'une meute qui s'affrontent, lequel des rivaux serait l'arbitre d'un avenir en suspension alors menacé de guerre civile.
Concrètement, ce fut le bras de fer entre deux bourgeoisies, l'ancienne société jouait la carte de sa survie au nom de valeurs pérennes théorisées par Maurice Barrès, la nouvelle son émergeance irrésistible s'appuyant sur une conscience républicaine recomposée, idéaliste et utopiste.
La conséquence du verdict politique fut le désaveu du nationalisme et la montée en puissance de la SFIO, Section Française de l'Internationale Ouvrière. Une nouvelle France était née, avec des clivages nouveaux. La séparation de l'église et de l'Etat vint entériner cette ère nouvelle, par un coup du sort décisif, la mort du pape Léon XIII.
La France ne se remit jamais vraiment de cette rupture, où, de nos jours encore, perdurent de puissants clivages.
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31/10/2012
La justice est imprévisible
La Cour de cassation a annulé mercredi le non-lieu qui avait été prononcé en faveur de deux policiers accusés de non assistance à personne en danger dans l’enquête sur la mort de deux adolescents à Clichy-sous-bois, et qui avaient eu pour conséquences des violences urbaines étendues à l’ensemble des banlieues françaises en 2005.
La chambre d’instruction de la cour d’appel de Rennes est appelée à statuer de nouveau sur ce dossier.
Zyed Benna et Bouna Traoré avaient péri électrocutés le 27 octobre 2005 dans un transformateur où ils s’étaient réfugiés.
Dans son arrêt, la Cour de cassation a estimé que la cour d’appel de Paris, qui avait prononcé le non-lieu en estimant que les fonctionnaires avaient « bien conscience d’un danger mais pas d’un péril imminent », n’avait pas répondu à l’argumentation des parties civiles selon laquelle les policiers « n’avaient aucune certitude que les jeunes ne se trouvaient pas sur le site EDF » considérant une phrase de l’un des policiers lors d’un échange radio : « S’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau ». Si l'on en croit ces propos, les policiers ne semblaient pas savoir si les fugitifs étaient entrés ou non à l'intérieur du site !!
Pour l’avocat des familles, la « seule logique » des fonctionnaires était d’appréhender les fugitifs à qui aucune infraction n‘était reprochée. (!!) Selon lui, à aucun moment (…), les forces de police n’ont cherché à avertir les enfants du risque. (!!)
Loin de moi l'idée de discuter une décision de justice, mais les réalités de terrain ne permettent pas toujours une maîtrise parfaite des évènements. Réalités de terrain où " l'accélération du temps " augmente le risque d'un dénouement imprévisible. Les policiers auraient-ils dû ne pas chercher à appréhender les fugitifs de crainte que ne survienne un accident en raison de la proximité d'un site sensible ?? Mais alors, si cette règle est de mise, les alentours de sites sensibles ne peuvent faire l'objet d'aucune intervention des forces de l'ordre !!
(En vert : notes personnelles)
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30/10/2012
Auguste Blanqui, l'insurgé permanent
Auguste Blanqui est un socialiste révolutionnaire non marxiste prônant la révolution par la violence. En raison de ses tentatives insurrectionnelles permanentes, il passa une grande partie de sa vie en prison, ce qui lui valut le surnom de "l'Enfermé". Du règne de Charles X à la IIIème République, il fut de chaque évènement en passant par la commune de Paris.
Il s'est battu pour des idées neuves à son époque tel que le suffrage universel, l'égalité homme/femme, et la suppression du travail pour les enfants.
« Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. »
— Extrait de la défense d’Auguste Blanqui en Cour d’Assises, 1832
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Le Christianisme et le positivisme par Auguste Blanqui
Oeuvres d'Auguste Blanqui 1869
Source : Auguste Blanqui. Instruction pour une prise d'armes. L'Eternité par les astres, hypothèse astronomique et autres textes, Société encyclopédique français, Editions de la Tête de Feuilles. 1972
(La philosophie positive, n°5, mars-avril 1869) article par Hippolyte Stupuy..
« L'autorité spirituelle, si respectable et si respectée au Moyen Age », dit Stupuy page 203, « se déconsidère de plus en plus au XVIème siècle par le spectacle public de son inconduite et par les conflits sans fin qui président à son élection aux élections papales... ».
Comme si l'inconduite des papes et les scandales du conclave au XVIème siècle pouvaient se comparer, même de loin, aux turpitudes et aux atrocités des compétitions papales des VIIIème, IXème, Xème siècles, époque où l'on dépeint l'autorité spirituelle comme si respectable !
Respectable, parce qu'elle est incontestée et omnipotente grâce à sa férocité. Le Christianisme n'aurait pas été loin certes, sans la violence. Dès l'origine elle a été sa méthode unique. Déjà au 1er siècle, dans l'ombre, il procède par l'oppression, l'espionnage, la calomnie. Il a pour citadelle son organisation, pour arme toutes les formes de violence. Cette organisation formidable résiste à tout, triomphe de tout. La première victime est l'Empire romain. Victorieux, le Christianisme se maintient, comme il a conquis, par l'écrasement.
Sans ce système, il aurait avorté à son berceau, et une fois maître, s'il se fut relâché, n'aurait pas subsisté deux cents ans. Ses milices, ses guerres sans quartier, le fer, la flamme, la torture, les captations, l'astuce, l'enchaînement de la pensée, le siège mis devant chaque individu, l'anéantissement immédiat de toute contradiction l'ont consolidé à travers les siècles et les obstacles. L'incendie, le carnage, la destruction marquent sa route.
Que serait-il advenu, s'il eût succombé dans l'une quelconque des luttes terminées par son triomphe ? Nul ne peut le dire, même l'entrevoir. La moindre conjoncture à ce sujet serait même une niaiserie, Parce que les choses ont suivi ce cours, il semble qu'elles n'auraient pu en suivre d'autre. Le fait accompli a une puissance irrésistible. Il est le destin même. L'esprit s'en trouve accablé et n'ose se révolter. Le sol lui manque. Il ne pourrait s'appuyer que sur le néant.
Terrible force pour les fatalistes de l'histoire, adorateurs de ce fait accompli ! Toutes les atrocités du vainqueur, la longue série de ses attentats sont froidement transformés en évolution régulière, inéluctable, comme celle de la nature. Rien n'arrête ces imperturbables Systématiseurs. Jean XII, Marozie, Théodora, Mathilde, etc..., constituent une « autorité spirituelle » respectable et respectée ! Tout cela est légitime, utile, indispensable. On doit y voir la marche naturelle, obligée du genre humain. La raison sans réplique, c'est que tout cela se suit et s'enchaîne, qu'il y a filiation constante dans les événements, que chaque époque est le produit de l'époque précédente.
Belle découverte et bel argument ! Et sans doute, tout se tient et s'engrène. La seconde d'après suit la seconde d'avant. Mais l'engrenage des choses humaines n'est point fatal comme celui de l'univers. Il est modifiable à toute minute. Un couple va se marier. Je tue l'homme et je prends la femme. Les enfants de cette femme seront les miens. N'auraient-ils pu être ceux du tué ? Le meurtre est intervenu et a changé le père. Il y a toujours filiation, mais la descendance est toute autre.
C'est une immoralité, c'est un crime de glorifier le passé quand même, de le justifier par de prétendues lois immuables, d'invoquer la dignité de l'histoire qui commande le respect ou même l'indulgence pour les horreurs des temps évanouis. Parler des services du catholicisme a pu être, à certains moments, une duperie, une illusion de circonstance. Aujourd'hui, après l'enseignement des récentes années, il n'est plus permis de plaider, au nom du fatalisme, la cause de cette religion néfaste. De la première à la dernière heure, elle n'a fait et ne fera que le mal. Elle n'était pas plus utile à l'humanité que la petite vérole, la peste ou le choléra ne sont nécessaires à la santé d'un homme.
La doctrine du progrès continu est une fantaisie des temps de transition. Elle a donné quelques années de vogue au catholicisme sous le règne de Louis-Philippe. C'était une des formes de la réaction contre le mercantilisme, réaction provoquée dans la démocratie par le débordement et l'outrecuidance cynique des intérêts matériels. Les classes moyennes intronisaient sans vergogne le culte du veau d'or et semblaient l'ériger en religion universelle. La pensée était honnie, l'idée de justice sociale mise au ban, l'enrichissement à tout prix proclamé la seule vertu.
Un moment, dans le premier dégoût de cette puanteur, la Révolution oublia les crimes du catholicisme pour se rappeler seulement sa spiritualité, et eut presque l'illusion de voir dans cet adversaire déchu un auxiliaire contre le sale ennemi surgi tout à coup devant elle. Le Moyen Age fut tout à coup de mode universelle, par méprise et naïveté dans le camp populaire, par instinct et par calcul chez les conservateurs. Courte unanimité ! La méprise s'est évanouie, l'instinct s'est fait doctrine. Chaque chose a repris sa couleur propre. L'avenir a reconnu dans le christianisme son mortel ennemi, le passé sa dernière planche de salut.
Le Positivisme, attaché à la traîne d'un Révélateur, reste figé dans l'admiration du Moyen Age.....On fausse, on estropie l'histoire pour l'ajuster aux divagations des nouveaux livres saints... Dans sa systématisation du Moyen Age, le Positivisme lui sacrifie sans pitié ni scrupule tous les martyrs de la pensée et de la justice, Abélard, Arnaud de Brescia, Rienzi, etc... De sa prétendue science de la sociologie, aussi bien que de la philosophie de l'histoire, le positivisme exclut l'idée de justice. Il n'admet que la loi du progrès continu, la fatalité.
....La manie du progrès quand même, chez ces aveugles systématiseurs, va jusqu'à l'accusation de mouvement rétrograde et d'impulsion négative, portée contre la renaissance des lettres gréco-latines, et suivant eux cette victoire sur les infâmes productions du Moyen Age est un recul. Elle a brisé l'évolution régulière qui était chrétienne ! Elle a introduit en fraude la vieillerie païenne dans le monde moderne. L'Antiquité est une intruse qui nous a dévoyés car elle a fait remonter le cours des âges.
Il est vrai en reparaissant au jour, comme le Rhône après sa perte, l'antiquité s'est permis de donner un rude démenti à la tocade du développement continu. Arrêtant court, puis refoulant dans la nuit le Moyen Age, elle est venue réinstaller sur les ruines de la tradition christiano-absolutiste, l'idée de liberté et de République conservée en dépôt dans les entrailles des idiomes grecs et latins.
Elle est donc fausse cette théorie du progrès ininterrompu et fatal. Car la civilisation gréco-romaine a bondi par-dessus le christianisme pour refaire malgré lui, contre lui, la civilisation moderne. Pas de preuve plus éclatante que cette religion, maladie terrible, a cloué près de deux mille ans l'humanité sur un lit de douleurs.
Si la science a pu naître, c'est que l'imprimerie, appuyée sur l'Antiquité, l'a sauvée du tigre qui la guettait au berceau. Les Positivistes aiment et chantent la Science. Eh! bien, elle est fille de l'Antiquité. Le christianisme a failli la tuer. Sorcière ! Au feu ! Criait cet infâme. Elle n'a échappé qu'avec peine, témoins Roger Bacon, Raymond Lulle et tant d'autres. Elle revit aujourd'hui pour châtier le monstre. De quel droit les panégyristes de l'assassin se font-ils les chantres de la victime ?
Auguste Blanqui
En 1947, dans un volume de la célèbre collection Glotz, André Piganiol, professeur au collège de France, aujourd’hui rangé parmi les historiens anticonstantiniens, avait conclu son « Empire chrétien 325-395 » par une formule lapidaire :
« La civilisation romaine n’est pas morte de sa belle mort. Elle a été assassinée. »
André Piganiol
Le christianisme a été une machine de guerre spirituelle idéale et invincible entre les mains de tyrans avides d’exercer une autorité incontestée en s'appuyant sur l'autorité d'un Dieu tout puissant, au nom d'une oeuvre bienfaitrice imbattable en ses promesses et brutale en ses menaces.
Maxime Delettre
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29/10/2012
Loi Gayssot, loi mémorielle désapprouvée
Extraits d'un article de WIKIPEDIA :
Loi française n° 90-615 du 13 juillet 1990, tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. ( Certaines dipositions rappellent la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme)
L'article 9 de la loi Gayssot innove lorsqu'il qualifie de délit la contestation des crimes contre l'humanité tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg... Cet article 9 introduit en effet dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse en article 24 bis.
Peu de députés présents à l'assemblée lors du vote de cette loi, trois fois rejetée par le sénat. Parmi les hommes politiques opposés à cette loi au sénat, on peut citer Dominique Perben, Pascal Clément, François Fillon, Jean-Louis Debré, Pierre Mazeaud, Jacques Chirac, Jean Foyer, Jacques Toubon, Alain Peyrefitte et Simone Veil. Cette dernière dira : "la loi Gayssot est une erreur parce qu'on a l'air de vouloir cacher des choses. On a rien à cacher... Il ne faut pas empêcher les historiens de travailler". Quant à Jacques Toubon : "Je suis contre le délit de révisionnisme, parce que je suis pour le droit et pour l'histoire, et que le délit de révisionnisme fait reculer le droit et affaiblit l'histoire".
L'opposition est aussi venue d'intellectuels et notamment d'historiens, grande majorité d'historiens selon les termes de Pierre Vidal-Naquet : François Furet, François Bédarida, Claude Liauzu ou les écrivains tels que Michel Tournier, Michel Houellebecq, Jean Daniel ou Alain Robbe-Grillet, de magistrats comme Philippe Bilger, de journalistes comme Philippe Tesson et Ivan Rioufol et de philosophes comme Paul Ricoeur.
Claude Liauzu : "Nous ne sommes pas pour la loi Gayssot en tant qu'historiens, loin de là. Il est dangereux d'empêcher la liberté de la recherche et il est préférable d'affronter les négationnistes dans un combat d'idées".
Pour Jean-Pierre Azema, il existait avant la loi Gayssot des dispositions légales réprimant la diffamation raciale, l'injure raciale, et l'apologie de la haine raciale, dispositions en vertu desquelles ont été condamnés Paul Rassinier ( déporté à Buchenvald et Dora-Mittelbau ) Paul_Rassinier, ainsi que Robert Faurrisson et Maurice Bardèche. Il s'interroge donc sur l'utilité d'ajouter à l'arsenal juridique un texte spécifique.
Le 6 août 2010, le polémiste Paul-Eric Blanrue lance une pétition contre la loi Gayssot.
Le 19 avril 2011, Dominique De Villepin s'oppose à Jean-Michel Aphatie sur le plateau du Grand Journal à propos de la loi Gayssot, et s'oppose plus globalement aux lois mémorielles. Il s'était pourtant déclaré favorable à la loi Gayssot en tant que Premier ministre lors du dîner du CRIF en 2006.
Des personnalités comme Robert Badinter ou Eric Zemmour sont opposés par principe aux lois mémorielles et donc en particulier à la loi Gayssot.
Les opposants à la loi disent que celle-ci instaure une "vérité officielle" d'exception sur un point particulier de l'histoire de la seconde guerre mondiale, et nuit donc à la recherche historique générale. De plus, cette "vérité officielle" se réfère au statut d'un tribunal militaire de 1945, époque où l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en tant qu'objet d'études et travaux universitaires n'était pas encore ébauchée.
L'historien et ancien ministre Max Gallo, ancien parrain de SOS Racisme dit pour sa part : "Pour l'historien, il n'est pas admissible que la représentation nationale dicte "l'histoire correcte, celle qui doit être enseignée". Trop de lois déjà *bien intentionnées* ont caractérisé tel ou tel évènement historique. Et ce sont les tribunaux qui tranchent. Le juge est ainsi conduit à dire l'histoire en fonction de la loi. Mais l'historien, lui, a pour mission de dire l'histoire en fonction des faits."
Le député européen Jean-Louis Bourlanges (UDF) : "Je suis extrêmement réservé, depuis toujours, à toutes ces lois que je trouve d'inspiration soviétique en réalité, à toutes ces lois qui consistent à dire la façon dont on doit parler de l'histoire, que ce soit la loi Gayssot sur le révisionnisme, la loi Taubira, celle sur l'esclavage, ou cette loi sur le passé colonial, je trouve inadmissible que l'Etat aille au-delà de ce qui est son rôle".
De même l'intellectuel américain Noam Chomsky fustige une loi qui a pour effet d'accorder à l'Etat le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s'écartent de ses décrets.
Les opposants à cette loi affirment qu'elle est contraire à la liberté d'expression et aux droits de l'homme et qu'elle serait donc contraire à plusieurs textes internationaux ratifiés par la France ainsi qu'à la Constitution.
Le conseil constitutionnel français n'a pas été saisi ; certaines personnes disent que l'opposition parlementaire s'est probablement abstenue par crainte d'être accusé de soutenir les thèses défendues par cette loi.
Le Royaume-Uni ne possède pas de texte similaire.
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