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04/12/2023

Expertise psychiatrique... le syndrome humaniste

Expertise psychiatrique pour les terroristes responsables d'attaques au couteau.

Le dernier en date ne peut être expulsé. Quant à être déchu de sa nationalité, je demande à voir.

Bien-sûr récidiviste... sortait de prison... français sur le papier... une chance pour la France ils disaient...

Si tout les ennemis qui ont porté les armes contre nous dans notre histoire avaient dû subir une expertise psychiatrique, on serait connu pour être le plus grand hôpital du monde.... Notez que pour Robespierre, ce fut justifié !!

Parquet anti-terroriste saisi ? La belle affaire !!

On a semé sur notre sol, et je doute la production se tarir !!

On devrait plutôt faire une expertise psychiatrique des Ex en odeur de sainteté, qui te pourrissent la vie pour tirer profit de ta perte.

Et puis pour nos agresseurs, je ne vois rien d'autre que l'échafaud !!

03/12/2022

Hommage aux combattants fidèles au paganisme

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27/06/2019

Guerre / Bêtes de tranchées : héros silencieux

Guerre / Bêtes de tranchées : héros silencieux

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11/06/2019

Merci à nos glorieux Libérateurs et à leur gouvernement d’occupation

Merci à nos glorieux Libérateurs et à leur gouvernement d’occupation –


« Cela fait trente-trois ans que je sers chez les Marines, et il n’y a pas une méthode utilisée par les gangsters que nous n’ayons utilisée et perfectionnée. Eux utilisent des voyous pour faire peur et éliminer ; nous, nous sommes les hommes de main du « Big Business », de Wall Street et des banques. J’ai fait le coup de poing contre le Honduras pour le compte des compagnies fruitières en 1903. J’ai racketté le Mexique pour le compte d’American Oil en 1914. J’ai fait le coup de feu à Haïti et à Cuba pour que les gars de la National City Bank puissent y ramasser le pognon. J’ai secoué et vandalisé une demi-douzaine de pays d’Amérique centrale pour qu’ils puissent se soumettre au racket de Wall Street. J’ai nettoyé à la sulfateuse le Nicaragua pour le compte de Brown Brothers en 1912. J’ai foutu le feu à la République dominicaine pour American Sugar. (…) Al Capone est un minable, comparé à l’U.S. Army. Lui dirigeait au mieux trois districts de Chicago, nous, nous dirigeons et rackettons trois continents. »


Major-Général Smedley D. BUTLER (1881-1940), deux fois titulaire de la Médaille d’Honneur du Congrès.
War is a Racket, Round Table Press, 1935 (51 pages).

13/09/2018

Assassinat de Maurice Audin / Marine Le Pen réagit

Maurice Audin (militant communiste allié au FLN) a caché des terroristes du FLN qui ont commis des attentats. N'oublions pas !!

Responsabilité de la France dans l'assassinat de Maurice Audin / Marine Le Pen réagit

09/05/2018

Ne plus commémorer le 8 mai et contruire la paix, pour de vrai !!

Grâce à Valérie Giscard d'Estaing, entre 1975 et 1981, la France n'a plus commémoré le 8 mai 1945. En effet, plutôt que fêter une victoire le 8 mai qui stigmatise, pourquoi ne pas plutôt fêter le 9 mai, date du discours de Robert Schuman lançant la construction européenne, et au cours duquel le ministre des affaires étrangères français tendait la main à l’Allemagne ?

Quand la France choisissait d'oublier le 8 mai / 1975-1981

22/08/2016

Ajda Nahai, morte à 18 ans en combattant l'EI

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(Tweet de Alabartoi)

25/03/2016

Donald Trump : chez nous, les responsables souffriraient grandement...

Donald Trump / Bruxelles est devenue une catastrophe, un désastre total

"Je suis Bruxellois" se contente de dire John Kerry en langage dont on a l'habitude !!

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Seules dans Berlin

Seules dans Berlin  par Lorraine Rossignol

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16/05/2014

commémorations du 6 juin / Devoir de mémoire et amnésie

Les commémorations du 6 juin évoqueront-elles les victimes civiles des bombardements anglo-américains ??

 

À l'approche du débarquement allié en Normandie, Hubert de Lagarde, résistant fondateur du réseau Eleuthère, déplore les bombardements aveugles de différentes villes françaises où les populations civiles sont durement atteintes : il s'élève "contre l'imbécillité criminelle de certains bombardements de l'aviation alliée qui exterminent des Français par centaines sans même atteindre des objectifs militaires", n'hésitant pas à qualifier ces opérations de "travail d'ivrognes", menaçant même de ne plus indiquer [aux Alliés] aucun objectif et de ne plus transmettre à Londres le résultat des bombardements.

 

10:23 Publié dans guerre | Lien permanent | Commentaires (0) | |

03/05/2014

Diên Biên Phu / Hommage à mon père

Dans cette bataille, dans l'incapacité de se reposer ni d'être relevés, les Français font preuve d'une combativité et d'une résistance exceptionnelles. Il y a de nombreux cas de morts d'épuisement. On entend des hommes se battre en chantant la Marseillaise au cours des combats. Lorsqu'on sollicite les blessés pour retourner au combat, faute de combattants valides, il y a encore des volontaires....[ dix soldats du 6e BPC résistent sans soutien aux assauts Viêt Minh pendant huit jours. Au moment de déposer les armes, ils tiennent toujours leur position avec deux survivants, les brigadiers Coudurier et Logier…] Les Viêts utilisent massivement des lance-roquettes multiples Katioucha (ou « orgues de Staline ») sur la garnison, dont les effets sont dévastateur…Après 57 jours et 57 nuits de combat quasi ininterrompus, le camp retranché de Dien Bien Phu tombe.

L'impétueux lieutenant-colonel Langlais mettra clairement en cause la valeur des troupes Nord Africaines à DBP. S'ajoutant à cela le fait que certains soldats de ces unités, démoralisés, déserteront et iront se réfugier sur les bords de la Nam Youm en refusant de livrer combat jusqu'à la fin de la bataille, le cours des événements finira par donner naissance au mythe selon lequel « seuls les paras et la Légion se sont battus à DBP »

Tous les prisonniers (y compris les blessés « légers », selon les critères établis par le Vietminh) devront marcher à travers jungles et montagnes sur 700 km, pour rejoindre les camps, situés aux confins de la frontière chinoise, hors d'atteinte du Corps Expéditionnaire. Ceux qui étaient trop faibles mouraient ou étaient achevés. Sur les 11 721 soldats de l'Union Française, valides ou blessés, capturés par le Vietminh à la chute du camp, plus de 70 % décédèrent pendant leur marche vers les camps ou une fois en captivité, de sous-alimentation, mauvais traitements, absence de soins, dans des régions propices à toutes sortes de maladies, ou furent exécutés sommairement… Là, un autre calvaire attendait les prisonniers. Ceux qui auront le mieux survécu étaient les blessés lourds car ils n'eurent pas à subir la marche forcée de 700 km et furent pris en charge par la Croix-Rouge. Les autres furent internés dans des camps dans des conditions effroyables. Ainsi, leur alimentation quotidienne se limitait à une boule de riz pour les valides, une soupe de riz pour les agonisants. Un grand nombre de soldats sont morts de dénutrition et de maladies. Ils n'avaient droit à aucun soin médical, puisque les quelques médecins captifs étaient tous assignés dans la même paillote, avec interdiction d'en sortir. Les prisonniers devaient également subir un matraquage de propagande communiste avec endoctrinement politique obligatoire. Cela incluait des séances d'autocritique où les prisonniers devaient avouer les crimes commis contre le peuple vietnamien (réels et surtout imaginaires), implorer le pardon, et être reconnaissants de la « clémence de l'Oncle Ho qui leur laisse la vie sauve ».

Extraits Wikipédia

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14/04/2014

Merci à Florent Pagny

Merci à Florent Pagny pour sa chanson "Le soldat"

Une pensée, des mots justes, un touchant ressenti.

Florent Pagny révèle une fibre sensible qu'on ne lui soupçonnait pas, une gravité qui échappe si souvent à nos stars extraverties et soucieuse de leur affiche pour le moins fantaisiste et guimauve.

08:23 Publié dans guerre, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |

18/01/2014

HIROO ONODA : l'honneur s'appelle fidélité

Article "lepoint.fr" :

Décès de Hiroo Onoda : le soldat qui avait continué la guerre jusqu'en 1974

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26/11/2013

La guerre comme on en parle pas

Massacres à Nîmes

Le petit Godard

La chasse aux notables

Madame Polge

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25/11/2013

La chasse est (r)ouverte

Le centre Simon Wiesenthal a lancé cet été une campagne d'affichage afin de relancer la traque aux derniers nazis encore vivants.

Au total, 285 personnes ont livré des informations concrètes concernant 110 suspects, vivant dans 17 pays différents.

25 000 euros sont promis pour toute information importante pouvant mener à  une arrestation et à une condamnation.

Alors que la justice allemande se concentrait après-guerre sur les accusés contre lesquels elle disposait de preuves directes ou de témoignages, la condamnation de l'apatride d'origine ukrainienne John Demjanjuk  à Munich en mai 2011 a élargi la qualification de complicité de meurtre à des personnes ayant des postes même subalternes et sans implication directe dans des crimes.

15:39 Publié dans guerre, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

18/11/2013

Le français rend hommage, mais conserve la maîtrise de son destin

Honorer la mémoire de nos soldats morts et faire communion avec la patrie est un moment de grande émotion pour tout français sincère. Mais de plus en plus souvent, la volonté obsessionnelle des tenants d'une idéologie culpabilisatrice se focalise à donner du projecteur sur les victimes de ressortissants des colonies, non avec cette innocente intention de rendre hommage tout naturellement, mais dans le but inavoué de prescrire aux fils et filles de France de nouveaux horizons destinés à faire allégeance à l'édification d'une Tour de Babel sur fond de déluge expiateur.

Aussi, le peuple victime et martyr doit-il en plus être héritier d'une politique subie au moment des faits ?? Contrairement à l'Allemagne, la France a importé de la chair à canon sur son propre sol. Mais, qui s'est prêté à cet esclavage déguisé, si ce n'est la République auréolée par nos prêcheurs de vertus ?? Car, il est tout-à-fait inacceptable d'avoir fait venir des indigènes combattre ou travailler à l'effort d'une guerre qui n'était pas la leur, sur un sol qui n'était pas le leur, contre un ennemi qu'ils n'avaient pas choisi, au prétexte que leur propre pays était sous tutelle coloniale dans un but sois-disant civilisateur. Je rends hommage à ces travailleurs et soldats. Je leur rends hommage mais ne cautionne pas à posteriori. La République a cautionné, la République seule est en porte-à-faux avec ses principes. Au nom de la nation souveraine, la République n'a pas à prescrire aux français l'usage d'une conduite à observer qui outrepasse le seul hommage ou recueillement.

Première Guerre mondiale / petit rappel des faits : sur un peu plus de cent divisions en 1918, l'armée française comprend 6 divisions de troupes de l'Armée d'Afrique : Afrique du Nord / Tirailleurs et  Spahis + métropolitaine / Zouaves, Chasseurs d'Afrique et Légion étrangère, ainsi que 7 divisions de l'Armée coloniale : hors Afrique du Nord + métropolitaine / "marsouins" de l'infanterie et bigots de l'artillerie.

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16/11/2013

19 agents français capturés en Syrie

Agents français capturés en Syrie

La France s'enlise dans une stratégie perdante et déshonorante.

13/11/2013

Le silence du 11 novembre

Le silence du 11 novembre / Laurent Ozon

26/10/2013

Honte à vous Laurent Fabius

Article du blog TRADITION :

Honte à vous Laurent Fabius

Mon père était dans la coloniale. "Trompe la mort" qu'on l'appelait. Il a participé à une opération visant à venir au secours des assiégés de Diên Biên Phu. Son ami est mort dans une embuscade. L'ennemi était partout !! Lourdes pertes. En dépit de leurs efforts, ils ont dû refluer, laissant les assiégés à leur sort !!

Laurent Fabius n'arrive pas à la cheville de mon père !! De médailles, mon père n'a jamais voulu. Au contraire, notre ministre cumule les honneurs force déshonneurs.

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25/10/2013

Allemagne : soumission éternelle à Israël

Article du blog de GAELLE MANN :

Allemagne : soumission éternelle à Israël

Merkel considère le drapeau allemand, comme elle considère l'ancien combattant !!

Etrange réaction d'Angela Merkel

24/10/2013

"Komm Frau" ("Viens, femme"), de Bogdan Szumczyk

Un jeune étudiant des beaux-arts de Gdańsk, au nord de la Pologne vient de mortifier les autorités russes en représentant avec un réalisme cru le viol d’une femme enceinte par un soldat de la glorieuse Armée rouge ! Selon ses dires, Bogdan Szumczyk n’aurait voulu exprimer que ses opinions pacifistes : "C’est un message de paix ", clame le jeune sculpteur qui a exposé sa sculpture, baptisée "Komm Frau" ("Viens, femme"), de nuit, le week-end dernier, sur l’avenue de la Victoire à Gdańsk. La police n’a certes mis que quelques heures pour l’en faire disparaître, mais trop tard ! L’outrage était connu de Moscou.

"Je suis profondément choqué par cette incartade de l’étudiant des beaux-arts de Gdańsk qui a insulté avec son pseudo-art la mémoire de plus de 600.000 soldats soviétiques, morts pour la liberté et l’indépendance de la Pologne", s’étrangle d’indignation Alexandre Alekseev, l’ambassadeur de Russie à Varsovie qui attend "une réaction appropriée" des autorités polonaises. Quant à l’œuvre, elle est jugée carrément "vulgaire" et "ouvertement blasphématoire" : un soldat cramponne la victime, sur le dos, les jambes écartées, lui tirant les cheveux d’une main et de l’autre lui plaquant un revolver dans la bouche.

"À Gdańsk, c’étaient surtout des femmes allemandes, ainsi que des prisonnières déportées polonaises ou russes, qui ont ainsi été violées par des soldats soviétiques lors de la libération de la ville en mars-avril 1945. En Russie, le sujet est très sensible. Le rôle de "libérateur" de l’Armée rouge reste un élément-clé de la doctrine de l’Etat et une question de fierté nationale. Le thème des atrocités commises par des soldats soviétiques en Pologne et en Allemagne à la fin de la guerre n’a jamais été vraiment débattu en Russie où il reste largement tabou", lit-on dans les colonnes de la version française du Huffington Post, dirigée par Anne Sinclair.

Ce média n’est pas le seul à se risquer à évoquer les crimes de l’Armée rouge – et notamment la pratique du viol explicitement encouragée par Staline comme moyen de terreur contre les populations –, mais c’est sans doute moins par honnêteté historique que pour ternir l’image de la Russie, et surtout celle de son actuel président Vladimir Poutine.

2 millions de femmes violées par l’Armée rouge, on en parle ???

Les médias aiment bien Obama, on est pas prêt d'évoquer les crimes des Anglo-Américains !! France's love america !!!

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Traumatisme enfoui / Tabou : le mur du silence

Article libération.fr : Rouge cauchemar_

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Du blog "Héritage ancestral" :

Le massacre des allemands dés le 8 mai 1945

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23/10/2013

Hitler a attaqué l'URSS, vrai ou faux ??

Par l'opération Barbarossa, Hitler a attaqué l’URSS, c'est un fait acquis. Si bien acquis, qu'Hitler ne s'en remis. On peut se poser toutefois cette question, Hitler était-il inconscient de vouloir s'attaquer à un géant sans être prêt militairement ??

Que neni. En réalité, cette attaque n'a précédé que de deux à trois semaines le Plan Orage soviétique, c’est-à-dire l’attaque de l’Europe centrale et occidentale par la partie de l’Armée Rouge située à l’ouest de l’Oural, soit 4 millions d’hommes bien équipés, 20 000 chars et autant d’avions de combat. Une telle armée, où tout était prévu pour l’offensive, aurait-elle pu être arrêtée lors de sa progression sur l’excellent réseau routier allemand ? Hitler le sut. Par le choix d'attaquer, il espéra donc jouer de l'effet de surprise et gagner du temps afin de conjurer le sort des armes.

Niccolo Machiavel : « La vérité ne traîne pas sur les grandes routes où passe tout le monde »

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30/09/2013

L'opposition syrienne soumise à Al-Qaïda

Abou Abeida, commandant de la brigade Shabab al-Daraa, qui fait partie des 13 factions ayant quitté l'opposition syrienne, explique :

"Vous ne pouvez pas parler de la Syrie depuis la Turquie. Nous ne voulons rien avoir à faire avec des politiciens qui ne sont pas en Syrie en train de se battre à nos côtés."

Ca me rappelle un certain Monsieur et ce mémorable "Ici Londres !!"

Chez nous c'est pas la Charia mais la République version bis du "masque de fer". Celle que l'on nous vend n'est pas une pâle réplique, mais une injure à la vertu libre de tout commerce indigne !!

24/07/2013

14/18 / 14 juillet et j'en passe, rien à fêter sous le ciel républicain

Si les poilus de 14/18 pouvaient voir aujourd'hui leur patrie et le désaveu de la classe politique pour cette France qu'ils chérissaient. France repliée sur elle-même auraient l'impudeur de dire nos politiques dopés au suivisme, si leurs langues n'étaient liées au déni de leur trahison refoulée. Nos inconditionnels républicains se gardent bien de mêler nos victimes à leur grande braderie. 14/18, inacceptable boucherie dont la république n'est même pas honteuse. La république qui a toujours baigné dans le sang de ses fils, livre aujourd'hui l'héritage transmis par nos sacrifiés, aux appétits présents et à venir, pour le compte d'une éradication commanditée par l'utopie d'une terre promise et confisquée.

Républicains, saints des saints amnésiques adeptes de la bonne parole intransigeante et doctrinale. Ont-ils bien lu tous les chapitres de leur livre d'histoire ?? 10 000 tués, 4000 à 5000 par noyades (que Jean-Baptiste Carrier appelait la déportation verticale), guillotinés, fusillés, massacrés à Nantes en 1793/1794. Que dire de la célébration de « mariages républicains » consistant à attacher les condamnés deux par deux (de préférence un homme avec une femme, nus) avant de les jeter à l'eau. Jean-Baptiste Carrier, ce républicain pur jus, forme une brigade de police politique, le groupe Lamberty, ainsi qu'un corps d'hommes déterminés, appelé la « Compagnie Marat », ou les « hussards américains » (du fait de la présence dans leurs rangs d'anciens esclaves ou colons de Saint-Domingue), qui multiplient les exactions. Je n'ai pas le coeur de décrire les horreurs perpétrées par ce français sur des français, femmes et filles violées au cours d'orgies, enfants massacrés ou guillotinés, nouveaux-nés empalés.

Louis-Marie Turreau, criminel de guerre, chargé par le gouvernement révolutionnaire d’aller réprimer le soulèvement vendéen. Entre 20 000 et 40 000 personnes périssent en quatre mois. Relevé de ses fonctions, puis jugé, il sera finalement acquitté. Il est sur la liste des bénéficiaires de la croix de Saint-Louis, mais meurt avant qu’elle ne lui soit remise au cours d’une cérémonie. Selon la forte expression de Gérard Walter, « son nom déshonore le côté Est de l'Arc de Triomphe. »
En effet, son nom est gravé sur la 15 ème colonne du monument bien connu.

Le général Westermann, surnommé « le boucher des Vendéens », écrivit au Comité de salut public une lettre restée célèbre : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Un chef des Brigands, nommé Désigny, a été tué par un maréchal-des-logis. Mes hussards ont tous à la queue de leurs chevaux des lambeaux d'étendards brigands. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que, sur plusieurs endroits, ils font pyramides. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. Kléber et Marceau ne sont pas là. Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire. »

Que vous diront les républicains d'aujourd'hui ?? Ces hommes, de triste mémoire, étaient plus révolutionnaires que républicains ?? Il est vrai que les républicains d'aujourd'hui n'ont plus grand chose de révolutionnaire, et une mémoire bien choisie !!

14 juillet 1789, fin de la monarchie absolue, abolition des privilèges. Les sujets sont devenus citoyens.

14 juillet 2013, avènement de la république absolue, institution des privilèges inavoués, avec nouvelle société d'ordres basée sur des critères de fortune, là où la société d'Ancien Régime reposait sur une idéologie et une tradition. Les citoyens sont redevenus sujets, taillables, corvéables, et même jetables depuis les récents accords sur l'emploi. Ils sont cependant devenus citoyens du monde, au point de tout perdre,  jusqu'à l'essence de leur être et l'intégrité de leurs traditions.

Je ne serai jamais républicain. Ce vocable me porte au coeur. En réponse à quoi, les républicains ont pour coutume de vous qualifier de fasciste. Jadis, vous étiez plutôt qualifié de brigand. C'est pourquoi, lorsqu'un républicain parle de tolérance, il y a anguille sous roche !! L'habit de saint ne témoigne que d'une absence d'opposition signalée. Mais en dépit de l'impunité des crimes proscris et impunis, jugés nécessaires par la force des choses, l'opposition ne sera jamais morte. On est esclave de soi quand on mange dans la main de celui que l'on craint. Pareillement, quand le clergé n'a plus besoin de l'inquisition, les âmes ont rendu l'âme.

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23/07/2012

Hommage aux pieux héros de Verden / Charlemagne le maudit

Article "histoire-fr.com" :

Charlemagne, le boucher chrétien (Ce titre n'est pas extrait de l'article en lien)

A la fin du VIII° siècle, les Saxons d’Angleterre n’avaient plus de liens avec leurs cousins de Germanie. Ces derniers, vivaient dans une contrée d’accès difficile, parsemée de marais et d’épaisses forêts. N’ayant pas de rois, les Saxons étaient divisés en plusieurs tribus, dont chaque chef était indépendant dans son canton. Cependant, ces derniers se réunissaient une fois par an pour discuter de leurs intérêts communs.

L’on comptait quatre principaux groupes de Saxons, à savoir les Westphaliens, les Ostphaliens, les Angrariens et les Nordalbingiens (mieux connus sous le nom de Danois ou Normands). Les Saxons constituaient un des rares peuples d’Europe à n’avoir pas épousé la foi chrétienne. Ainsi, ces derniers étaient restés fidèles au paganisme, qu’ils considéraient comme le symbole de leur indépendance (à noter cependant que la papauté envoyait depuis près d’un siècle des missions de christianisation dans la région).

Première campagne (772), l’Irminsul : en 772, les Saxons attaquèrent la Thuringe, une province du royaume des Francs. Charles, soucieux de défendre ses Etats, mais aussi de combattre le paganisme, décida alors de contre-attaquer. Réunissant son armée à Worms, Charles pénétra en Saxe. Ce dernier, remportant la victoire contre des Saxons désorganisés, entreprit donc de s’attaquer aux lieux de cultes des vaincus. Au fond d’une forêt sacrée, les Francs trouvèrent l’Irminsul, un arbre gigantesque représentant vraisemblablement l’Yggdrasil de la mythologie scandinave (selon la légende, il était le support de l’univers, les neuf mondes étant soutenus par ses branches. A noter que l’on ne sait pas aujourd’hui si l’Irminsul était un frêne, ou bien un simple tronc totémique sculpté. L’arbre étant considéré comme un symbole du paganisme saxon, Charles ordonna qu’il soit mis à terre. Ce dernier souhaitait prouver aux vaincus que la supériorité de la foi chrétienne, car la destruction de l’Irminsul ne provoquerait pas l’effondrement du ciel.

-Seconde campagne (774 à 775) : si les Saxons avaient fait soumission suite à la campagne de 772, la destruction de l’Irmenseul ne fit que les inciter à poursuivre la lutte contre les Francs. Ainsi, alors que Charles assiégeait Pavie, en 774, les Saxons envahirent la Frise et la Hesse, brûlant les églises et saccageant les monastères en guise de représailles. Alors occupé en Italie, Charles, dans un premier temps, envoya des troupes en Germanie, afin de contenir l’avancée des Saxons. Puis, en 775, convoquant l’ost à Quierzy, entra en Westphalie afin d’en découdre avec les insurgés.

De retour en Gaule, Charles monta une nouvelle expédition contre les rebelles en 775. Franchissant le Weser, le roi des Francs reçut la soumission des Ostphaliens et des Angrariens ; les Westphaliens, commandés par Widukind, poursuivirent la lutte, mais dd) Troisième campagne (777 à 785), l’exécution de Verden : suite à la soumission du duché de Frioul, en Italie, Charles convoqua une assemblée à Paderborn, en Germanie (777). Les Saxons, désormais vassaux des Francs, s’y rendirent à nombre, à l’exception de Widukind, qui s’était réfugié chez les Nordalbingiens. Ce dernier, voyant que Charles était occupé à guerroyer en Espagne, décida de reprendre les armes à compter de 778. Organisant la résistance saxonne, il menaça l’abbaye de Fulda, en Hesse, que les moines évacuèrent en emportant avec eux les reliques de Saint Boniface. Toutefois, la résistance de Widukind fut perturbée par un parti pro-franc qui émergea au sein de l’aristocratie saxonne, Charles ayant annoncé son intention d’instaurer l’institution comtale en Saxe.   En 782, Widukind parvint à vaincre l’armée franque au pied du massif des Wiehengebirge, près du fleuve Weser.

 

Cette défaite entraîna une grande opération de représailles, Charles se rendant en personne en Germanie. Ce dernier, faisant rassembler 4500 saxons à Verden, leur imposa de choisir entre la conversion ou la mort. Les prisonniers ayant refusé d'abjurer le paganisme, ils furent égorgés suite à un procès sommaire. En outre, 12000 femmes et enfants furent déportés dans les différentes provinces du royaume.

 

Cet évènement tristement célèbre fut plus tard baptisé le massacre de Verden.

 

-Le capitulaire saxon, le baptême de Widukind (785) : toutefois, l’annonce du massacre de Verden ne fit qu’exciter encore plus les Saxons contre la domination franque. Ainsi, beaucoup de colons francs installés en Saxe furent assassinés, et de nombreuses églises furent pillées.

La guerre devenant encore plus violente que par le passé, Charles décida en 785 de promulguer le capitulaire saxon (ou de partibus Saxonie), lors de l’assemblée de Paderborn.

Le texte punissait de mort quiconque refuserait de reconnaître les comtes et les missi, refuserait de se baptiser ou de payer la dîme aux églises, pratiquerait la crémation des morts ou les pratiques sacrificielles, violerait le jeûne du Carême et mangerait de la viande, etc.

Le capitulaire saxon plongea la région dans un bain de sang (Charles lui-même admit plus tard la cruauté de cette loi, et en modifia certains passages). Widukind, isolé, fut alors contraint de faire soumission en 785. Ce dernier, abandonnant le paganisme, se fit baptiser avec ses troupes à Attigny (selon certaines chroniques, Charles aurait été le parrain du Saxon).

-Dernières révoltes saxonnes (792 à 804) : suite à la soumission de Widukind, la Saxe fut en paix pendant près d’une décennie.

Mais, en 792, les Saxons se révoltèrent une fois encore, protestant contre le capitulaire. Widukind, quant à lui, se réfugia une fois encore chez les Nordalbingiens. Les insurgés, abjurant le christianisme, pillèrent les églises et tuèrent de nombreux colons francs.  En 794, Charles décida de lancer une expédition contre la Saxe, à laquelle participa son fils Charles le Jeune. L’ost fut alors divisé en deux, le roi des Francs marchant vers la Thuringe, son fils vers la Westphalie. Les insurgés déposèrent alors les armes sans combattre.

Quelques années plus tard, en 798, les Nordalbingiens attaquèrent les Abodrites, un peuple tributaire des Francs, installé entre l’Elbe et l’Oder. Cependant, ces derniers furent rapidement battus. En 799, la Saxe fut définitivement annexée. En mai 804, Charles acheva la pacification de la région en faisant déporter les rebelles Nordalbingiens ; en outre, les Abodrites furent autorisés à coloniser la rive droite de l’Elbe.

Au final, la guerre contre les Saxons avait duré plus de trente années, malgré la brève accalmie des années 785 à 792. Mais la région était désormais soumise, les Francs ayant imposé par la force la foi chrétienne,  à l’issue d’un conflit parfois considéré comme l’une des premières guerres de religion en Europe.

 

Aimez-vous les uns les autres disent-ils !!

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12/07/2012

Aprés la guerre, 9,6 millions d'allemands expulsés

 
Extrait article de Wikipédia :
 
Les habitants de l’Est fuient l’Armée rouge, qui pille, viole et détruit tout sur son passage. Après la fin de la guerre, 9,6 millions d’Allemands sont encore expulsés de leur région d’origine et migrent vers l’Ouest. Les expulsions d’Europe de l’Est des populations d’origine allemande ont été légalisées et/ou décidées lors de la conférence de Potsdam de l’été 1945, jetant des millions d’expulsés et de réfugiés sur les routes. Le nombre des victimes civiles allemandes a été considérable pendant toute la durée des expulsions. Longtemps passé sous silence, le nombre des victimes des persécutions reste incertain, mais on estime qu’entre un et trois millions de civils allemands ont perdu la vie. Au total, à la fin de la guerre, 12 millions de personnes sont en quête d’un nouveau foyer.
 
Autre extrait article de Wikipédia :

Lors du repli de la Wehrmacht, l'Armée rouge se livre à de violentes représailles contre les populations ethniquement allemandes d'Europe de l'Est. Ainsi, lors de l'exode des populations allemandes de l'Est, 2 millions de civils sont massacrés par une soldatesque en furie, recrutée en priorité en Ukraine et en Biélorussie : colonnes de réfugiés mitraillées, femmes violées et assassinées, familles brûlées vives dans leur maison après une tentative de résistance.

À partir de l'automne 1944, et l'entrée sur le territoire allemand proprement dit, les troupes soviétiques se déchaînent contre les civils allemands : ainsi à Goldap, petite ville de Vieille-Prusse, la population est massacrée de manière barbare par les soldats de l'Armée rouge. Dans une atmosphère de haine contre les Allemands, les violences sont encouragées par les commissaires politiques, sous le coup du décret des Commissaires ... Viols et meurtres de masse sont la norme en ce qui concerne l'attitude des soldats soviétiques, encadrés par leurs officiers, qui organisent les violences. À l'automne 1944, les exactions soviétiques dans des villes reconquises après l'échec de leur première offensive ont donné un avant-goût du sort des populations allemandes de ces contrées : après le déclenchement de l'offensive Vistule-Oder, encouragée par certains de leurs officiers et les intellectuels soviétiques, la soldatesque soviétique se déchaîne sauvagement contre les populations civiles.

Les pillages, nombreux eux aussi, sont le fait de l'ensemble des troupes, soldats et officiers, et prennent une grande ampleur (comme l'atteste le nombre de colis envoyés depuis le front vers l'URSS) et concernent l'ensemble des biens en Allemagne : productions alimentaires, bracelets de montres, livres, horloges, radios, bicyclettes, etc. ; et les exactions proprement dites : fermes et villages brûlés, viols de réfugiées, abattues la plupart du temps.

Les provinces orientales furent donc le théâtre de multiples pillages et massacres de masse de civils allemands...

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30/05/2012

Des héros qui exécutent des milliers de femmes et d'enfants

 

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Article de Jimi.B

Les films catastrophe à grand spectacle (et à gros budget) connaissent toujours un grand succès. Il y a quelques années, Le Titanic de Cameron produit par la 20th Century Fox et Paramount Pictures a battu tous les records d’entrée de l’histoire du cinéma (plus de 20 millions de spectateurs en France !). Plus récemment (juin-juillet 2006), le Poséidon de Wolfgang Petersen a rassemblé plus de 600.000 français dans les salles en quelques semaines.
Le sujet passionne. Mais parmi ces millions de spectateurs passionnés, combien sont-ils à avoir entendu parler de la plus grande catastrophe maritime de tous les temps, celle du « Wilhelm Gustloff », le « Titanic de la Baltique » ? Pourtant, coulé en janvier 1945 par un sous-marin russe, le paquebot allemand emporta par le fond quelque 9 343 victimes, civiles pour la plupart, méconnues et oubliées par l’histoire telle qu’elle a été écrite ensuite.
En France, pas un ouvrage n’a paru sur le sujet à l’exception de « En Crabe », de Günter Grass. Pendant plus de 50 ans, les allemands de l’Ouest, culpabilisés, et ceux de l’Est réduits au silence, ont enfoui pudiquement le souvenir de ce « bombardement sous-maritime » sans jamais oser l’évoquer autrement que dans la clandestinité de cérémonies qui se sont tenues discrètement à chaque date anniversaire.
Fleuron de la flotte allemande de l’époque, le « Wilhelm Gustloff » n’était pas conçu comme le Titanic puisqu’il fût construit « à la gloire des travailleurs » et fût le premier navire sans distinction de classes. Transformé en navire-hôpital à partir de 1939, il sert également de caserne flottante à partir de 1940.
En janvier 1945, dans le port polonais de Gdynia, 60.000 réfugiés allemands s’agglutinent sur les quais pour fuir l’avancée des régiments russes. Plus de 10.000 personnes seront autorisées à monter à bord alors que le manuel du navire n’en autorisait que 1.500…
La suite ressemble fort au Titanic, une température extérieure de –20°, un vent de force 7 soulevant d’énormes vagues, des canots de sauvetage en nombre limité…
Extrait de Wikipédia :
Le Wilhelm Gustloff reçoit un message d'une formation de dragueurs en approche lui demandant de naviguer avec les feux de position allumés pour éviter tout risque de collision entre les navires, ce que le capitaine Petersen exécute immédiatement. Mais un quatrième sous-marin se trouvait alors en patrouille à proximité, le long de la côte basse de Poméranie orientale : le S13. Alexandre Marinesko, le capitaine du sous-marin, fait armer 4 torpilles, dénommées « pour la mère-patrie », « pour Staline », « pour le peuple soviétique » et « pour Léningrad », qui touchent le paquebot plongé dans le noir qui coule en moins d'une heure. Pendant ce laps de temps, une grande panique règne à bord du navire bondé, où les canots de sauvetage sont en sous-nombre et assaillis. L'un des rescapés, le mécanicien Johann Smrczek fait le récit des événements. Ayant rejoint le pont supérieur aménagé pour les blessés du front oriental, il y a « pris conscience du drame qui se déroulait en bas. À travers les vitres blindées, je ne pouvais les entendre crier. Mais les gens étaient serrés comme des sardines et le pont inférieur était déjà à moitié couvert d'eau. Et j'ai vu des éclairs, des coups de feu. Les officiers tuaient leur propre famille. »
Seuls 996 rescapés sont secourus par des navires accourus à la rescousse, laissant derrière eux plusieurs milliers de victimes dont plus de 4000 enfants et adolescents.
"Ces jeunes victimes ont élus foyer dans mon coeur. Je leur offre tout mon amour en sépulture."

D'autres navires de transport subiront le même sort dans la fuite de la Prusse-Orientale :

- Le Général Von Steuben coulé le 10 février 1945 par le même Alexandre Marinesko (et dans la même mission) et qui fit près de 3 000 victimes, réfugiés et blessés essentiellement,

- Le Goya, coulé le 16 avril 1945. On avance le chiffre de 15 000 victimes cumulées pour les naufrages du Wilhelm Gustloff et du Goya.

Le torpillage du Wilhelm Gustloff

Alexandre Marinesko, l'exécuteur : Sa recommandation au titre de Héros de l'Union soviétique fut rejetée par le NKVD parce qu'il avait eu une liaison avec une ressortissante étrangère. Ce n'est qu'en 1990, à la veille du quarante-cinquième anniversaire de la victoire, que cette distinction lui a été attribuée à titre posthume.

Un héros rouge sang, tâché à jamais du sang des innocents désarmés, enfants, adolescents, femmes, vieillards, soldats blessés au front. Qui osera lui contester son titre de héros ? Il rejoint au panthéon des "Héros" funestes, Arthur Travers Harris, à l'origine du concept de "bombardement moral" et des campagnes de bombardements stratégiques massifs.

Arthur_Travers_Harris

Malgré les lourdes destructions de Caen sous les bombardements alliés, en particulier les avions Lancaster et Halifax du général Harris, ce dernier fut fait Citoyen d'Honneur de cette ville après la guerre. Une voie fut même nommée en son honneur, vers 2007, dans la zone Nord de l'agglomération sur laquelle il avait fait larguer 2 500 tonnes de bombes le 7 juillet 1944. Moi qui suis caennais, j'en suis particulièrement affecté !!

Aura-t-on l'impudeur de nous dire que cet hommage ne fait pas ombrage aux victimes ?? Honte à cette humanité qui honore les crimes en odeur de sainteté !! Comment ne pas s'indigner de l'application de tous à taire le martyr de tout innocent, dés lors qu'il ne compte pas au passif du vaincu, dés lors que le vainqueur en est le funeste auteur.

Arthur Travers Harris / Dresde :

Le premier maire communiste de Dresde, après la guerre, Walter Weidauer, considérait en 1946 les attaques comme évitables bien qu'ayant été provoquées par les « fascistes allemands ». Cependant trois ans plus tard, il considérait les puissances occidentales comme seules responsables du bombardement « criminel » de Dresde qui ne répondait à aucune nécessité militaire. Une hypothèse (défendue entre autres par l'Allemagne de l'Est à partir de 1949) était que les Alliés occidentaux avaient voulu laisser à l'Union soviétique une zone d'occupation détruite.

Extrait de Wikipédia :

À la fin de la guerre, l’Allemagne est un pays affaibli. Les bombardements et les incendies ont détruit les grandes villes et plusieurs régions industrielles comme la Ruhr (Ruhrgebiet). Le 30 mai 1942, les Alliés effectuent leur premier raid sur la ville de Cologne. Des raids destructeurs, dont le but est de briser le moral et le potentiel industriel de l’ennemi par des bombardements stratégiques massifs, et qui laissent Cologne dans un état de ruine totale. Seule la cathédrale reste debout. À l’arrivée des troupes américaines à Cologne, la ville ne compte plus que 40 000 « habitants », contre 750 000 en 1939. La ville portuaire de Hambourg connaît un sort encore pire lors de l’opération Gomorrhe en juillet 1943. Lors des bombardements de Dresde, 650 000 bombes incendiaires tombent sur la ville, provoquant entre 300 000 et 450 000 morts dont seules 250 000 ont pu être identifiés. Un tiers de la ville est détruit du 13 au 15 février 1945.

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26/03/2012

Pas d’histoire sans une grande probité intellectuelle

Ce qui est inculte dans l’esprit de l’homme contemporain, c’est son inaptitude à  tendre ou se maintenir dans l’espace intègre de la sagesse qui sous-tend l'exercice pratique de son propre recul, préalable intellectuel insupportable pour son égo menteur. Il en résulte que l’homme est toujours porté à mentir ou exagérer avec ce désinvolte simulacre d’apaisement générateur de conflits futurs. A titre d'exemples, n'ayant pas le coeur de pourfendre les mensonges, je m’en tiendrai à l'énumération pondérée de quelques exagérations à propos d'évènements qui font date, et montrer que la fiabilité  d' écrivains réputés ne fait pas l'histoire, celle-ci étant soumise à leur état d'esprit.

 

Extraits de l’ouvrage de Norton Cru « Du témoignage »

 

On s'en tiendra à la Guerre de 14/18, la seconde n'étant pas ouverte aux débats.

 

« Il n’y a plus de terre, mais un tapis de cadavres »(Lekeux)

« La terre était positivement cachée par les corps »(Descubes)

« Des couches superposées de cadavres boches nivelaient au ras du sol le carrefour [de tranchées] qui la veille s’enfonçait à prés de trois mètres(Péricard)

« Les cadavres allemands se tassaient jusqu’à deux ou trois mètres de hauteur »(Gauchez)

« Les prussiens tombaient tellement serrés qu’il y avait des cadavres restant debout »(Lauzanne)

« Au bord du talus et sur le fond de la tranchée traîne un long glacier de cadavres »(Barbusse)

« Le boyau était un entassement infâme…..on hésitait à fouler ce dallage, puis on avança pataugeant dans la mort »(Dorgelès)

« Telle une averse rouge le sang des braves giclait sur les avoines hautes »(Christian-Frogé)

« Une nappe de sang vermeil…- Une source de sang gémissant…. – Un ruisseau noir qui a afflué dans la rivière..(Barbusse)

Comme disait Jubert, mort à la guerre, « Quand les balivernes nous apparaissent trop fortes, tirées à des millions d’exemplaires, un mouvement d’humeur nous prend bien vite »

 

« Dire la vérité n’est pas de la sévérité, c’est un devoir. Et bien peu la disent. Com. Henches. Lettre du 26 avril 1916

 

Norton Cru : « Barbusse, Dorgelès, Remarque, ne se sont pas mis en frais d’observation et d’esprit critique. Ils ont accepté des mains des bellicistes et Rodomonts d’hier et de jadis la notion traditionnelle du combat ; ils n’y ont rien changé, ils ont dépeint les mêmes bagarres, les mêmes assassinats à l’arme blanche, boucherie héroïques devenues sous leur plume boucheries démentes et inhumaines. Ils n’ont rien ajouté pour remédier à la carence de la psychologie chez leurs modèles : leurs poilus ont des goûts d’apaches et s’adonnent au meurtre avec un brio imité des brutes héroïques de nos fastes militaires apocryphes. C’est la plus révoltante calomnie de ces braves gens, le soldat français et le soldat allemand. La belle œuvre que voilà, pour des pacifistes ! La belle vérité qu’ils nous révèlent ! Ils ne l’ont certes pas puisée dans leur expérience personnelle du combat. Littérateurs, doués du sens du public, avertis de l’attraction malsaine qu’exercent le geste tueur, le couteau sanglant, le cadavre mutilé, ils en ont joué hors de propos avec un art déformateur, et ont servi à la foule moutonnière ce qu’elle lit depuis des siècles, mais en le colorant à la mode du jour.

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16/03/2011

Leclerc de Hauteclocque, états de service

Au pied du nid d'aigle d'Hitler, les combats ont cessé la veille. La guerre est finie. Le PC de Leclerc est installé à Bad Reichenhall. Des soldats américains, qui les avaient fait prisonniers, viennent déposer douze hommes, des Waffen SS, dans la rue où est installé l'état-major de la 2ème DB. Stupeur chez les Français : ces SS sont, eux aussi, français - issus de la Division Charlemagne ! Leclerc passe les voir quelques minutes et une altercation a lieu. Alors qu'il leur demande s'ils n'ont pas honte de porter l'uniforme allemand, l'un des prisonniers fait remarquer au libérateur de Paris qu'il porte bien, lui, l'uniforme américain. C'en est trop. Leur destin est scellé. Dans l'après-midi du 8 mai, (alors que tous les combats en Allemagne ont cessé officiellement), ils sont fusillés par la 4ème compagnie du Régiment de marche du Tchad (RMT), dans une clairière proche de Bad Reichenhall. Les corps sont abandonnés là et ne seront inhumés que trois jours plus tard par l'armée américaine.

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