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08/03/2012

Destruction du Sérapeum d'Alexandrie

Le coup de grâce est pour la religion sectaire, dans le coeur de tous les hommes libres :

Edit de Théodose interdit tous les cultes païens 391

Interdiction légale du culte païen en 399

Edit de 407 ordonnant la destruction des sanctuaires privés et les manifestations publiques à caractère païen (contraignant tout culte païen à se dérouler en cachette, de nuit).

Chute de Rome 410

Suite au décret de Théodose 1er (391) visant à éliminer toute trace de paganisme en Egypte, est ordonnée la destruction du Sérapeum d'Alexandrie et du Théâtre de Dionysos. Le Sérapeum était le palladium de la religion égyptienne et de la philosophie grecque.

L'archevêque d'Alexandrie Théophile ordonna le pillage des édifices publics et de faire brûler les livres de la célèbre bibliothèque qui contenait les œuvres complètes des Anciens.

Eunape : « Des hommes, qui n’avaient jamais entendu parler de la guerre, s’attaquèrent bravement à des pierres, les assiégèrent en règle, démolirent le Sérapeum, et s’emparèrent des offrandes que la vénération des siècles y avaient accumulées. Vainqueurs sans combats et sans ennemis, après avoir courageusement livré bataille aux statues et aux offrandes, après les avoir vaincues et dépouillées, ils firent la convention militaire que tout ce qui avait été volé serait de bonne prise….Comme ils ne pouvaient emporter le sol, ces grands guerriers, ces héroïques conquérants, tout glorieux de leurs exploits, se retirèrent et se firent remplacer dans l’occupation du sol sacré par des moines, c’est à dire par des êtres ayant de l’homme l’apparence, vivant comme les plus vils animaux, et se livrant en public aux actions les plus dégoûtantes qu’il est possible de rappeler. C’était pour eux un acte de piété de profaner de toute manière ce lieu révéré : car, à cette époque, quiconque portait une robe noire avait un pouvoir despotique… Ces moines campèrent donc sur la place du Serapeum ; et alors, au lieu des dieux de la pensée, on vit des esclaves et des criminels obtenir un culte : à la place des têtes de nos divinités, on montrait les têtes sales de repris de justice ; on mettait un genou devant eux et on les adorait. On appelait martyrs, diacres et chefs de la prière, des esclaves infidèles déchirés par le fouet et tout sillonés des marques de leurs crimes. Tels étaient les nouveaux dieux de la terre. »

"des hommes à robe noire qui mangent plus que des éléphants, dont la soif infatigable épuise ceux qui leur servent à boire pendant leurs chants; mais qui cachent leurs orgies sous le masque d'une pâleur factice : ce sont ces hommes qui font la guerre aux temples par le fer, par les pierres ou par le bois; ou faute d'instruments, avec leurs mains ou avec leurs pieds".

Libanius "Pour les temples"

L’ Oracle avait prédit ce naufrage : O Sérapis, élevé sur ton rocher, tu feras une grande chute dans la trois fois misérable Égypte.

.L'histoire a été manipulée....htm

.L'église.......htm

Par tous les dieux, dites-moi s'il est possible d'aimer Dieu à l'évocation d'une telle ardeur dans la haine et la destruction commanditées par les plus grandes figures passées de la chrétienté ? Le chrétien peut-il avoir l'âme sereine d'avoir fait triompher sa foi dans le sang, les larmes et la destruction ? Le fait d'être chrétien n'est-il pas une adhésion à l'incalculable succession d'exactions ? + de 1600 ans de persécutions !!

Pour ma part, il ne me serait donné d'être le continuateur d'une entreprise aussi coupable et dénuée de tout repentir. Car, aujourd'hui encore, les adeptes de l'ancienne religion sont encore persécutés.

Les adeptes de l'ancienne religion toujours persécutés....!!l

15:31 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) | |

Asclépius – traité

Hermès Trismégiste à Asclépius

 

….L’Egypte, notre patrie, n’est-elle pas le temple de l’univers ? Mais l’avenir est sombre pour cette terre d’élection, et pour la religion dont elle est le vivant foyer.

 

« Comme il appartient au sage de tout prévoir, voici ce qu’il ne vous est pas permis d’ignorer. Un temps viendra où il apparaîtra que c’est en vain que les Egyptiens ont trouvé la divinité avec une âme pieuse et un culte fidèle ; tout leur culte des choses saintes, frustré de son objet, sera réduit à néant. La divinité remontera de la terre au ciel, elle abandonnera l’Egypte ; et cette contrée, naguère la patrie des cérémonies sacrées, sera privée de la présence des dieux et abandonnée par eux ! Des étrangers rempliront ce pays, et non seulement la religion se verra abandonnée, mais ce qui est plus dur encore, une prohibition légale interdira sous des peines déterminées la religion, la piété, le culte divin. Alors, cette terre si sainte, demeure des sanctuaires et des temples, sera toute pleine de sépulcres et de morts (memoriae des martyrs). O Egypte, Egypte ! de tes cérémonies il ne subsistera plus que l’histoire à laquelle la postérité ne croira pas, et les paroles gravées dans la pierre qui racontent tes pieuses actions : ….., toute la barbarie voisine s’installera chez toi !….Pourquoi pleurer Asclépius ? Chose plus pénible, plus lamentable encore, l’Egypte même se laissera persuader ; des maux pires l’intoxiqueront. Elle, la terre très sainte, amante de la Divinité,….maîtresse de sainteté et de piété, elle donnera l’exemple des pires cruautés. Les hommes inspireront une telle répugnance que l’univers cessera d’être admiré, adoré…Les ténèbres seront préférées à la lumière, on trouvera la mort plus utile que la vie. Personne ne lèvera plus les yeux vers le ciel ; l’homme religieux sera considéré comme un fou, l’irréligieux passera pour un sage, le furieux pour un énergique, le scélérat pour un homme de bien… Oui, croyez-m’en : il y aura péril capital pour celui qui se consacrera au culte de l’âme. Un nouveau droit se constituera, une loi nouvelle ; il ne sera plus question de rien de saint, de rien de religieux qui soit digne du ciel et de ses célestes habitants ; on ne croira plus à tout cela. Il y aura un douloureux divorce entre les dieux et les hommes. Seuls les anges nuisibles resteront, mêlés à l’humanité : ils induiront les malheureux à tous les méfaits de l’audace, aux guerres, aux rapines, aux fraudes, à tout ce qui est contraire à la vraie nature des âmes…

 

Hermès Trismégiste parachève cette lugubre et menaçante cantilène par l’annonce de grands bouleversements dans la nature. Haec et talis senectus veniet mundi. Une fois morts les cultes païens, l’univers n’a plus qu’à périr ou du moins qu’à se renouveler, et le deus primipotens saura faire son choix entre les moyens propres à en extirper les éléments mauvais pour lui restituer sa face ancienne, ad antiquam faciem mundum revocabit.

 

Ces plaintes se lient et s’apparentent à celles que Julien l’Apostat a si souvent formulées. Pour le traducteur de l’Asclépius grec, comme pour l’Empereur Julien lui-même, christiannisme signifie barbarie, haine de la lumière, haine de la vie. Il remplit de tombeaux un sol qui se paraît naguère de la beauté de ses temples. Il renverse audacieusement toutes les traditions consacrées par le temps. Et il emprunte la force de la loi pour contraindre les âmes vraiment religieuse.

 

Le texte grec est antérieur aux premières années du IVe siècle.

Extrait de l’ouvrage de Pierre De Labriolle – La réaction païenne -

09:19 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) | |

07/03/2012

C'était il y a 20 ans........

J’étais alors libraire, il y a de cela 20 ans. Le téléphone sonne. Cette voix, cette voix… C’était lui. Cet être illustre, ce prodige de l’humanité, ce virtuose de l’amour vrai, l’envoyé des dieux, l’esprit fait âme, le feu brûlant d’un cœur pur à jamais dans mon coeur, l’emblème sacré de l’homme authentique et inchangé, l’ardeur conquérante et tranquille, la noblesse naturelle et pudique, le chevalier indomptable. Je goûtais cet instant privilégié comme un enfant sage. La seule statue de l’homme devant laquelle il m’ait été donné d’incliner humblement ma misérable vie. Je lui dois cet instant. Cet instant indicible, ce moment d’exception, cet échange admirable et spontané, ce nirvana émotionnel. Il me fit la faveur de lier mon nom à un épisode de sa jeunesse. J'y vis le gage de son affection. Je n’ai pas le pouvoir de la lui rendre aujourd'hui, et je ne l’aurai jamais, mais je lui serai éternellement reconnaissant de m’avoir permis d’exister dans sa pensée, ne serait-ce qu’un instant. Un instant qui pour moi est éternité. Ce jour là, il a touché mon âme de son caducée. Par je ne sais quel pouvoir sympathique, il m’a conduit à espérer et à me dresser au delà de tout renoncement. C’est le plus beau souvenir, et celui qui restera de loin le plus beau, au firmament de mes insipides et monotones rapports humains .

11:54 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0) | |

Fraudes massives à l'élection présidentielle de 2002

Article "lci.tf1.fr" :

Marine Le Pen évoque des fraudes massives lors de la presidentielle de 2002 !!l

Des observateurs internationaux pour surveiller le scrutin 2012 ?

En France, on n'aime pas recevoir des leçons mais on aime en donner!! Pourtant, on mériterait de bonnes fessées. Pour avoir été délégué dans un bureau de vote, j'ai le souvenir d'avoir noté nombre d'irrégularités sur le registre destiné à lister les problèmes rencontrés !! Démarche vaine s'il en est !! 

N'oubliez pas !! Vérifiez bien l'état de votre bulletin afin que le vote ne soit pas invalidé.  Et si le précieux sésame que vous vous êtes promis(se) de mettre dans l'urne est absent, eh bien, vous serez forcément répéré(e) en le réclamant!!

Si vous êtes satisfait(e) du conseil, dites oui. Sinon, ne dites rien.

11:44 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

06/03/2012

Homère n'était pas aveugle, les modernes le sont

Les modernes ont longtemps disserté sur Homère, sur la réalité de son existence, sur la nature ou la véracité de ses écrits, sur sa cécité, voir l’hypothèse avancée par Friedrich August Wolf d’un Homère analphabète. Pourquoi oser pareille allégation si ce n'est pour dénigrer encore et toujours ? Du temps d'Homère, la transmission orale des enseignements religieux était de rigueur. Des écrits, il ne ressort pas d'aura divine. Les écrits ne font pas venir à la présence et commandent à l'esprit de s'émouvoir pour l'âme. Or, l'esprit a un pied sur terre et l'autre dans l'autre monde, à condition que celui-ci n'obéisse pas à un commandement, sinon, il est trop humain pour être subtil. Peu importe la manière dont Homère a écrit ou transmis son savoir. Le fait est que les écrits tels qu'on les connaît ne se lisent pas comme on l’entend, mais comme on est amenés à les ressentir au delà de toute apparence. Ils interpellent notre intuition et en appellent à notre intelligence patiente, métamorphosée, dépouillée de son complexe de supériorité. C’est à nous, désormais seuls, de faire parler ces textes,  et retrouver en notre cœur la note juste, thyrse initiatique de la transmission orale confinée en soi.

A quoi bon discuter sur le sexe des anges et chercher les contradictions en abordant tout de façon littérale, linéaire ou méthodique à la manière d’Hercule Poirot. Ces études spécialisées ont la manie de cultiver le questionnement,  pour n’arriver qu’à des conjectures loin du plus simple bon sens. Mais il est connu que la simplicité ne satisfait pas les grands esprits. Homère dérange. Dans un pays de tradition catholique, il doit être pensé comme un simple aède. Dans une société réductrice et scientiste, il doit être pensé sous l’aspect d’un archaïsme fantasque. Lorsque l’on sait le pouvoir destructeur de l’homme gagné à cette espèce de rage confessionnelle ou partisane, on est saisi par le caractère indestructible de cet hymne magique.

La réalité se dispense des beaux apparats de nos maîtres à penser. Homère n’était pas aveugle, mais il était  d’usage à l'époque de considérer comme tel un guide divin, un aède exercé aux arts divinatoires, car il n’a pas besoin de ses yeux pour voir justement ce qui ne se voit pas avec les yeux, mais avec le prisme de l’âme. Le but n’est pas de se couper du monde pour mieux voir, mais de dépasser ses sens afin de développer une autre sensibilité capable d’appréhender ce qui échappe à notre intuition. Pour comprendre, il faut donc être privé de la vue qui s’offre à nous et nous distrait. Le monde des apparences occulte la clairvoyance. Il n'est pas là question d'être aveugle, cette approche n'ayant rien de physique. Dans la pratique, il faut tourner son regard derrière le voile pudique d’une perception sensible. Par la suite, lorsque les yeux initiés deviennent le miroir de l’âme, le jour se lève où le monde prend un tout autre aspect et les sens ont une toute autre essence. Héra, originelle et primordiale gardienne du temple, change même de nature, oublie sa colère assagie par la ruse. Et la magie opère si bien que la flamme devient miscible dans l’eau lustrale pour former une alchimie sublunaire capable d’appréhender ces mondes que l’on ne voit pas, afin de les ressentir au plus prés de soi.

Lorsque nous lisons les mythes, nous sommes de grands enfants. Homère en aurait-il  ri, à défaut d’être effrayé ? L’intelligence n’est pas en cause. Il s’agit bien plutôt d’une impossibilité de penser autrement pour nous désormais. Nous sommes comme entravés, empêchés par nous-mêmes, épris de nos certitudes. Nous avons des schémas de pensée qui tiennent en bride notre faculté de transposer notre mode de perception. Esclaves de l’intellect, nous sommes des forçats de l’émotion terre à terre. L’âme est alors inhabitée par notre incapacité à en pénétrer l’espace autrement que par l’exercice d’une méditation dictée par des enseignements préétablis aux subtilités élucidées. Nous sommes tristes, malheureux et fanfarons. Nous avons perdu le langage de l’âme en quête d’un bonheur dont seul Homère a la clé. En vertu de notre prétention, nous n’y prêtons guère attention.

09:42 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) | |

05/03/2012

L'Apothéose d'Homère

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MAGNIFIQUE !! Mon coeur s'enflamme. Mon âme soupire. 

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(Croquis : http://www.insecula.com)

On ne se demande pas ce que fait le bas-relief (225-220 av.J.-C.) d'Archélaos de Priène au British Museum.

Pauvre Grèce, ma patrie spirituelle, le berceau de ma tendre et douce........religion.

13:59 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) | |

Marine Le Pen promet le "rassemblement" dans "l'autorité"

La minute politique........ pour déplaire aux inconditionnels benêts du système des castes aveugles et sourdes. Pour les autres, n'ayez pas peur. N'ayez pas peur d'oser penser que les temps changent en votre faveur. Les spectres agités par les partis de l'entente ne peuvent éternellement contraindre et terroriser la liberté de conscience des hommes et des femmes qui aspirent à un devenir meilleur.

Article "20minutes.fr" :

Marseille - Marine Le Pen promet le rassemblement dans l'autorité..../e

Se revendiquant "candidate de la défense de la République contre les grands féodaux de l'intérieur comme de l'extérieur", Marine Le Pen a appelé à une "union nationale" des "patriotes, de droite ou de gauche", à "une vaste alliance des Français de bonne volonté" pour "refonder l'autorité publique".

10:06 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |

04/03/2012

L'homme moderne, une belle affiche

L’homme  moderne cultive le sens du déni. Son esprit est exsangue, les mots sont vides et les attitudes copiées. Au nom d’un jugement sommaire, les dieux étaient morts, consumés dans le gigantesque brasier de ses origines refoulées,  pour satisfaire le luxe tape à l’œil de l’homme sans parole, grisé par ses propres mots, exercé à paraître ce qu’il n’a pas la vertu d’être, privé de courage et avare de sacrifices. Ressuscité dans l’aube grise de son âme damnée, son esprit coule de source à l’arrivée d’un cheminement dont il n’a pas la moindre idée, guidé par l’atavisme de ses précurseurs  travestis.

Au cœur de cette vaste comédie, l’âme dormait d’un sommeil profond. Solitude éternelle dans le monde exilé de l’amour vrai.

03/03/2012

Chrétien devant l'éternel, citoyen sous la loi de Dieu

Il se croyait dans les petits papiers de Dieu. Il le disait avec une sainte et timide expression de communiant fervent, avec un air de satisfaction gêné, contrarié par la transcendante supériorité empesée de ses vertus autoproclamées. Son ouverture d'esprit se prêtait à toutes les compromissions, flétrissures et faiblesses, pourvu qu'elles soient de nature à satisfaire une tolérance exorcisante. Sa vocation à excuser l'homme en dépit de ses travers et en toutes circonstances conférait à cette élégance complice, l'illusoire vertu d'une compassion pour le moins fanatique. Tout avait le goût et l'esprit d'une charité déraisonnable et endiablée destinée à nous faire accroire en l'existence d'une humanité plus humaine que jamais. Le pieu dans ton coeur si tu n'y croyais. En réalité, rien n'était plus tyrannique qu'un sérieux austère où les principes érigés en morale contraignaient la vie à se réguler en un système de pensée pour soi-même oppressif, pour le bien-être subversif, et pour tout un chacun, en une abnégation mortifiante et fatale.

11:35 Publié dans religion | Lien permanent | Commentaires (0) | |

02/03/2012

Que Dieu me pardonne, je n'irai pas voir "Intouchables"

Que Dieu me pardonne, dussé-je brûler aux enfers, je n’irai pas voir « Intouchables ».

« Intouchables » est un film réellement intouchable. Tout le monde s’y retrouve comme à l’église, et sur fond de compassion et de solidarité, on déroule les grands classiques bien-pensants et trés tendances d’une conception fraternelle, idéaliste, humaniste et sans clivages, à l’appui d’un scénario basé sur un drame humain auquel personne n'est indifférent bien-sûr. Faut-il le voir pour en parler ? A quoi bon, excusez du peu, mais je devine assez que l’on n’en peut dire que du bien. Par ailleurs, je me sens déjà contraint et anxieux à l’idée d’être inqualifiablement insensible au partage de ce pain béni. Certes, l’émotion est probablement au rendez-vous, émotion prise à témoin dans le meilleur des mondes, et où « le prolo de banlieue finit par réussir socialement comme chef d’entreprise »(article en lien), passez le message. "Même que", à la fin du film, « les réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache ont sorti de leur chapeau des photos attestant du fait qu’il s’agit bien d’une histoire vraie »!! 

Pour ma part, car je me suis quand même renseigné un petit peu, « un film sans crise et sans conflits sociaux » (article en lien) où l’aristocrate engage un assisté qui finit par lui amener des prostituées et avec lequel il fume des joints, encore trop peu pour moi. Un film dont il ressort « l’intérêt de l’association entre la vieille France paralysée sur ses privilèges et la force vitale de la jeunesse issue de l’immigration » - « Le Monde »..Ce qui a amené Jean-Marie Le Pen à dire : « La France, c’est l’infirme qui se trouve dans le fauteuil et donc il va falloir tabler sur l’aide que vont nous apporter les jeunes des banlieues et l’immigration en général. Je ne souscris pas du tout à cette manière de voir. Je crois que c’est un film, c’est un roman, il faut le prendre comme tel et pas du tout comme un exemple futur. Ce serait dramatique si la France était dans l’état de ce malheureux handicapé. »

 

D’ailleurs, ça n’est pas une première de la part du cinéma français d’organiser des rencontres entre bourgeois et prolos : On a pu voir les « Femmes du 6eme étage » de Philippe Le Gay ou « Mon pire cauchemar » d’Anne Fontaine, qui met aux prises une galeriste de Saint-Germain-des Prés avec un beauf. (observation tirée de l’article en lien)

/La Fontaine n'aurait pas fait mieux/

Ceci dit, 19 millions de spectateurs seraient allés voir ce film !! Et on va nous organiser une croisade contre le téléchargement !! Le biseness se porte pourtant bien. Intouchable : Le film a déjà rapporté 800 000 euros a une association d'aide aux personnes handicapées.

Pour un rapport de....

01/03/2012

Parcours initiatique du myste

Le myste vivait dans l’oubli de cet imposteur dont il était l’image, à l’image du monde surfait qui faisait de lui un être imparfait. L’oubli de Léthè qui l’entraînait en sa source, par le plus court chemin qu’emprunte le temps. Il acceptait le fouet du destin comme un fruit d’harmonie, comme un tremplin sacré, libre de s’attacher à la maxime delphique de Phémonoé « Connais-toi toi-même », qui s’imposait pieusement à lui comme une femme fatale, un peu fruit vert. Cet isolement, qui n’était point nouveau, révélait sa dissemblance enflammée avec ses semblables, pour l’entériner désormais. Par son recul, il allait chercher tout ce qui se lovait en retrait. Il mettrait un point d’honneur à en être l’artisan, le maître-ouvrier. Grâce aux moissons formatrices d’une expérience future, le ressac de ses déboires attiserait l’étincelle d’Hephaestos en Dionysos Hermès qui guide et révèle à l’esprit ce qui de beau s’oppose à son principe contraire, l’inharmonieuse discordance. Alors, l’amour d’Eros, émanation d’Aphrodite, féconderait ce feu éthéré et embraserait Psyché, l’âme virtuelle qui éclaire l’esprit de son émotive candeur et se révèle à sa raison d’être. Pourtant, ce qui de divin le pénétrait devait encore sommeiller sous le ciel d’un monde sans étoiles. Monde dont il subissait encore la volonté prétendument plus réelle que l’infinité religieuse. Au détour de ce mirage, son âme devait attendre la maturité d’un esprit naissant qui, à peine sorti de sa gestation, n’avait pas encore l’aptitude à réaliser ce qui en son tréfonds s’édifiait contre toute attente. Où était le feu d’Hephaestos, manifestation de Zeus ? Où était l’eau lustrale, l’amour et le réceptacle du feu en Aphrodite, manifestation d’Héra ? Où était le collier et la robe d’Harmonie , fille d’Arès, dieu des arrêts du destin, qui permit aux abysses profonds d’une vague d’amour, la mise en présence dans l’éclaircie d’une manifestation positive écumante ? Où était Athéna, messagère de l’intelligence de Zeus, dépositaire de la sagesse suprême de Métis, modératrice et guide divin sans laquelle l’équilibre et la beauté n’eurent pas eu pour devenir l’homme qui se respecte. En effet, sans cette déesse de l’initiation, l’être restait en gestation. Aussi, prédisposé à la recevoir, le myste invoquait cette belle inconnue, l’inviolable sagesse de cette intelligence virginale qui ne se manifestait que chez l’être le mieux disposé à l’accueillir. Grâce à ce qui de primordial en son émanation était propice à l’acuité de la réflexion, le myste ouvrait grand le champ libre à son génie personnel, prétendant de l’âme plus belle, dévoué à la pensée et amant de la psyché. Alors, l’âme s’édifie, sinon elle ne fait que préexister dans les langes d’une émotion mort-née.  Cet art d’aimer devait néanmoins réaliser sa genèse encore anarchique et prisonnière de l’intellectuelle matière à penser, avec pour dessein de s’en extraire grâce aux attributs les plus raffinés. Une intelligence en substance, isolée d’une nature aux extraits intacts et purs, dont la quintessence fonde l’esprit qui élucide et trouve en son discret modèle, une conjugaison qui révèle et guide. Mais le gourou de l’âme se débattait désespérément contre Apaté qui révélait l’aspect de ce qu’elle n’était. Avant longtemps, il ne lui serait possible de la tenir en respect. Le myste avait déjà perdu le temps qui lui manquerait plus tard, et si il était déjà en marche, il n’était pas encore en route. Pas encore et loin de cette aube future lorsque l’existence s’offrirait derechef l’occasion de le tourmenter. La longue traversée du désert en solitaire s’imposait à son devenir, apprentissage de l’esprit nécessaire à son détachement dans l’âme du monde.