27/09/2012
Les hommes politiques au pouvoir sont responsables et coupables de nous avoir menti sciemment
Le "racisme anti-blanc" dans les banlieues, sujet hautement tabou naguère a été abordé dans le dernier livre de françois Copé. Avant Copé, parler de ce sujet, c'était se montrer ouvertement raciste. Un révélateur en quelque sorte. Désormais, parce qu'un ténor de l'UMP ose en parler, c'est devenu propre. Ce n'est pas seulement le système qui est à blâmer, c'est l'esprit de tout un chacun, rééduqué, reconditionné, frileux et imprégné des plus lâches automatismes. Le candidat à la présidence de l'UMP a donc compris que faute de marginaliser le FN, il était opportun de lever le voile sur certaines réalités afin de récupérer et, un électorat maudit mais utile, et, une fraction non négligeable de l'UMP tenté par l'authentique dynamique d'un mouvement qui trouve sa légitimité dans le courage politique en l'absence de tout calcul. Mais les caciques du système ne lâchent rien. Comme dit Valérie Pécresse qui nous affiche toujours une belle galerie, "Tout le monde a sa place dans une grande UMP...Pour rassembler plus de 50% des français, il faut récupérer les électeurs tentés par le Front National" et "en même temps ne pas perdre le centre". Il est bien entendu que pour ne pas perdre le centre, il ne faut pas être trop ferme!! Comme dit la député des Yvelines qui, afin de soutenir l'écurie Fillon, écorne quelque peu la crédibilité du député-maire de Meaux, "Il ne faut pas être seulement dans la dénonciation, mais plus dans la proposition". Les propositions, vous l'aurez compris, ne seront qu'expédients pour vous faire accroire que la situation évolue dans le bon sens. On les attend, les propositions, histoire d'en rire, si encore le sujet se prêtait à la rigolade!!
Le grand révélateur de cette histoire est que les responsables de la classe politique connaissaient la réalité du problème et ont insulté ceux qui le dénoncaient. Les hommes politiques au pouvoir sont responsables et coupables de nous avoir menti sciemment, pour donner raison aujourd'hui à ceux qu'ils calomniaient. Pire, c'est par calcul politique et opportunisme que leur vient cette motivation!! Ils viennent alors comme de blanches colombes nous parler avec délicatesse d'un fléau qu'ils sous-estiment encore, afin de pouvoir s'autoriser de fausses et dérisoires solutions.
Si les français étaient assez perspicaces dans leur jugement, ils diraient enfin : "Ces gens nous ont menti, et ils demandent qu'on leur fasse crédit pour l'avenir. Ils sont désavoués par leur propre duplicité, et décrédibilisés par leurs revirements qui impactent l'injuste traitement qu'ils ont réservé à d'autres élus de la République, et à qui ils sont obligés de donner raison.
Pour ma part, je pense à tous ces français, français d'origine j'ose dire, qui ont été livrés aux banlieues communautarisées, et qui ont souffert la violence et l'insulte au quotidien dans l'indifférence générale, sans pouvoir compter sur personne pour même en parler.
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25/09/2012
Anne Hidalgo, clone politique de Nathalie Kosciusko-Morizet
La première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo, clone politique de Nathalie Kosciusko-Morizet, s'en est prise bien-sûr au FN, exercice préalable destiné à l'appréciation des candidats à de plus hautes fonctions. Avec toujours cette profession de foi commune à tous ces chevaliers du temple qui guerroient contre un péril inexistant :"Je me battrai toute ma vie contre les idées extrêmes maniées par le Front National". Que risque-t-elle? Des promotions. Je comprends alors son propos "La démocratie est un joyau."
Citons Anne Hidalgo : "Je veux être la prochaine maire de Paris"
Quelle est donc son grief? La filiation historique du FN, qui aurait soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis!! Il ne peut être question du parti qui a été fondé en 1972. Mais alors, si il s'agit de personnes membres du partis, que penser des anciens résistants qui animent ses rangs??? Sont-ce donc de nouveaux collaborateurs qui oseraient s'afficher avec d'anciens partisans du Maréchal?? Mais où va-t-on avec ces accusations permanentes qui ravivent ce climat de guerre civile?? Car, tout le monde sait que cette guerre mondiale fut aussi une guerre civile et que les hommes qui ont soutenu le Maréchal Pétain provenaient de toute horizon politique :
Communistes / Jacques Doriot, Jules Teulade, Marcel gitton, ancien n°3 du PCF, Marcel Capron, député-maire d'Alfortville élu PCF en 1936, Syndicalistes / Georges Yvetot, figure historique du syndicalisme français, Socialistes / Pierre Laval député socialiste SFIO, plusieurs fois président du conseil sous la Troisième République, dauphin désigné du Maréchal, Georges Soulès, socialiste SFIO, membre du cabinet de Charles Spinasse, Marcel Déat ancien député socialiste SFIO, Robert Hersan, membre des jeunesses socialistes, fonde le "Jeune Front", groupuscule pro-nazi, Marc Augier, membre de cabinet de Léo Lagrange dans le gouvernement du Front Populaire, ainsi que René Mesnard, Radicaux-socialistes / René Château, pierre Clémenti, journaliste de la presse radicale-socialiste, Monarchiste / Eugène Deloncle, Bonapartiste / Pierre Costantini, Droite conservatrice / Alphonse de Châteaubriant, Alfred Baudrillard, membre de l'Académie française, Démocrate-chrétien / Maurice Delaunay, Extrême-droite / Jean Boissel. etc...
Alors quand ce comité de salut public en mal d'épuration cessera-t-il de nous apporter des têtes au bout de ses piques. Il faut en prendre dans tous les partis !! Même là où se concentrent les honneurs :
Marie Charles Jean Melchior, marquis de Polignac, Chevalier de la légion d'honneur, Officier de la légion d'honneur, Chevalier d'honneur et de dévotion de l'Ordre souverain de Malte, Commandeur de l'Ordre d'Orange-Nassau, Officier de l'Ordre de la Couronne de Belgique, Chevalier de l'Ordre du Lion blanc de la République tchécoslovaque, Titulaire des ordres olympiques allemands et belges et ....membre d'honneur du groupe collaboration.
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24/09/2012
Faute de consultation, l'immigration n'est pas une obligation
Extrait d'un article de "liberation.fr" :
Après les déclarations de Marine Le Pen sur l’interdiction du voile et de la kippa dans la rue, Jean-Marie Le Pen a clôturé, samedi la première journée de cette université d'été à la Baule avec une conférence sur l’immigration. Devant près d’un millier de sympathisants et de cadres frontistes, très longuement acclamé à son arrivée sur scène, le président d’honneur du Front National s’est livré pendant près d’une heure à une dénonciation de l’immigration particulièrement dure, la rendant responsable de toutes les crises subies par la société française.
Déficits des comptes publics, des comptes sociaux, crise de l'école, insécurité et délinquance, voire risques sanitaires accrus, tout est dû, selon lui, à la présence massive des immigrés sur le territoire national. Jean-Marie Le Pen considère désormais que «le service des maladies tropicales qui avait pour but d’accueillir les ex-colons soignent désormais les colonisateurs . « Ce sont des civils sans armes potentiellement plus dangereux qu’une armée. Il est urgent de mettre fin à cette immigration de peuplement», a déclaré le vieux leader d’extrême droite. Pour lui, «à nos portes, au sud de la mediterrannée, 200 millions de musulmans sont une menace sérieuse». Il considère que «l’islamisme est le fils aîné de l’immigration».
«La vraie question qui se pose pour le peuple français est celle de son appauvrissement et à moyen terme de sa survie» a poursuivi Le Pen pour qui «l’immigration est devenue une invasion et comme toute invasion elle connaît ses traitres et ses collaborateurs». Une situation dont Jean-Marie Le Pen rend responsable «la droite qui est la principale responsable de la décadence française avec Giscard et le piteux Chirac». Pour le reste, Jean-Marie Le Pen a repris les propositions habituelles du FN. A commencer par la suppression du droit du sol parce que «quand une chèvre naît dans une écurie, ce n’est pas pour cela qu’elle devient un cheval».
Note personnelle : Entourée de ses disciples arborant ostensiblement leur croix chrétienne, Marine Le Pen a demandé poliment à la communauté juive de consentir à un petit sacrifice concernant le port de la kippa dans les lieux publics. La tonalité n'est pas la même lorsqu'il est question de foulards ou de burqas. A l'évidence, il y aurait entre chrétiens et juifs un intérêt commun à s'entendre sur une question de civilisation qui touche au religieux par la voie du politique. Dans le camp tricolore, les petits soldats de Christ ménagent un allié de circonstance en ces temps incertains où Dieu même est chahuté entre les mains des destins malins. Mais il n'y a pas d'alliés fiables parmi les fidèles serviteurs d'institutions religieuses qui parrainent les doctrines cosmopolites et universelles. Pour ma part, je me détourne à souhait des subtiles manoeuvres que les conquérantes vocations mettent à profit au nom de la foi. Les faits parlent d'eux-mêmes. Aujourd'hui plus servile que jamais, la religion chrétienne s'est historiquement imposée par la contrainte. Forte de ses légendes passées redorées, elle se présente aujourd'hui comme étant l'héritage des générations qui nous ont précédées, bien souvent converties par crainte du châtiment, sous le règne de l'intérêt, ou sous l'emprise du commandement des usages en vigueur. Et gare à celui qui ne souscrit pas à cette idée convenue que sanctionne le temps. La religion juive est, au contraire exclusive et nullement messiannique. Elle s'est donnée la faculté d'imprimer sa voix depuis une sphère différenciée riche de toutes les influences, sans que cela bouleverse la suprématie de facade de la religion chrétienne vouée aux masses et aux dénis. Quant à la religion musulmane, il faut parler sans ambages, elle est avant tout messiannique et remplit progressivement l'espace à occuper dans la coquille vide de cette république soumise au chantage de la diversité régnante et contraignante, au bénéfice d'un pseudo patriotisme évangélique et calculateur qui prospère sur les traumatismes ressurgis de notre passé, et reconduits sans fins.
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18/09/2012
Assis sur mes braises, je cultive une foi ardente
Qu’a-t-on enlevé aux français ? La foi. D’abords la foi.
D’une part, la foi dans ses valeurs et dans sa cohésion en nous berçant d’illusions sur une société idéologique où le communautarisme revendicateur tue l’âme du peuple reconvertie de gré ou de force pour servir à l’établissement d’un dogme éradicateur.
D’autre part, la modération naturelle que l’on distinguera de cette modération de façade qui sert à l’entregent pour les besoins de sa propre com.
En effet, il convient d’être aveuglément croyant pour avoir la foi, aveuglément péremptoire en matière d’histoire pacsée avec la loi, aveuglément intransigeant en matière politique au nom du bien et du mal inquisiteur, aveuglément indifférent pour ne pas être compromis avec l’un ou l’autre de ces substrats d’intolérance morbide.
Dans le même temps, évoluant au cœur de ces modernes convivialités, le contemporain apprivoisé s’ouvre grand aux usages d’une sociabilité au zénith de toutes les coquetteries, au chapitre des mondanités démocratisées à la mode en veux-tu en voilà, et empruntées aux usages d’un républicanisme bon teint.
Qu'à cela ne tienne, assis sur mes braises, je ne vous quitterai pas sans vous citer un exemple de l’intolérance toute intellectuelle propre à l’intéressé appliqué à se présenter en l’habit d’un saint homme évolué.
Savais-tu cher lecteur que si tu ne crois pas en la vie après la mort, tu n’es pas croyant. Croyant, voilà bien un terme niais. Mettre en doute les saintes paroles, les saints écrits, la toute puissance et la bonté d’un Dieu si grand et rédempteur, voilà bien qui n’est point preuve d’une sincère et vive croyance !! Et bien soit. Je préfère de loin être pieux et libre de penser que peut-être, la mort sera une réelle délivrance. Les dieux, je les aime de mon vivant, et de mon vivant seul les choses ont un sens. Après, je m’en remettrai aux flammes, et peut-être, un coin de ciel m’accordera sursis qui vaudra éternité. Mais là encore, il faut avoir la sagesse d’en forcément douter, sans remettre en cause la bienfaisance naturelle des dieux, bienfaisance néanmoins soumise au règne sans partage des destins souverains.
14:46 Publié dans philosophie et politique, philosophie et religion | Lien permanent | Commentaires (1) |
17/09/2012
Ne touchez pas aux retraités, ils ont assez donné !!
Même si les retraités les moins pauvres sont avant tout jouisseurs et peu enclins à verser dans la solidarité, ils ont cependant assez donné sans que l'Etat ne vienne attenter à leur capital pour en faire la bouée de sauvetage des comptes de la sécurité sociale en déshérance.
Plutôt lutter contre les fraudes par des moyens accrus et repenser les solutions génériques.
Fraude à la sécu = Crime contre la nation = Châtiment exemplaire = Etat protecteur
Ils existe moult façons de redresser les comptes :
09:53 Publié dans Actualité politique, économie | Lien permanent | Commentaires (2) |
14/09/2012
L'enfer est un paradis à comparer au purgatoire terrestre
J’ai appris de grandes choses avec le temps et qui m'ont conduit à un retrait pur, simple et résolument définitif par rapport au monde, des hommes. Une philosophie prend forme sur un plan mental où le recul permet une meilleure approche en évitant les écueils. Un détachement n’est cependant pas synonyme d’indifférence. Je garde les pieds sur terre, l'âme en bandoulière. Je me fraye un passage dans cette jungle épaisse où les humains cultivent le danger, pour les autres. Un jardin d'Eden aux natures abandonnées, à l'idéal ensevelis, perdu à jamais. Je suis entouré d’anges. Des anges au regard de pierre et dont le cœur ne connaît pas la souffrance car ils ont une âme sclérosée.
Ils n’ont pas de revanche à jouer car la gagne est une constante pour l’esprit joker qui habite les tièdes excellences. Dans le secret de leur cœur, ils me méprisent car je suis différend d’eux. Mais vu de dehors, ils sont grands seigneurs. Comment ne pas s'incliner !!
Moi je suis un ange déchu car mon coeur ne fait pas écho à leurs rituels purificateurs. Je me suis exclu de leur église, alors ils me promettent l'enfer. Plutôt l'enfer que leur purgatoire certifié conforme au paradis terrestre.
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13/09/2012
Le patriotisme est un bien rare
Le patriotisme est, de source officielle, hostile et mauvais. Peut-être est-il en effet excédé par le simple fait que tout le monde s ‘en réclame, et en première ligne les plus perfides et insincère enfants perdus de la nation agonisante. Le patriotisme serait à l’origine de tous les maux car, Dieu veille, on prend bien soin de stigmatiser l’identité des nations comme vecteur de tensions, pour mieux nous vanter la miscibilité de celle-ci comme source d’apaisement. On occulte bien évidemment les réelles vocations des faiseurs de guerres qui se sont toujours désintéressés des considérations propres aux autochtones pressés sous leur traditionnel étendard en quête d’une unité sélective. Le patriotisme est devenu l’épouvantail à moineaux pour protéger les richesses de ceux qui en sont les chantres, au nom d’une démocratie qui en serait la plus vivante représentation, sur le mode républicain épuré de toutes ses insultes à la vie et à l’humanisme vrai. Le patriotisme se voudrait aujourd’hui la carte vitale de tous au profit de quelques ténors sans scrupules qui n’aiment d’autre monde que le leur. Le diable emporte tous ces patriotes de foire. Cette sobre piété est, de façon immuable, le privilège d’une minorité qui n’a que faire de s’en réclamer, libre de toute obédience, sans portefeuille ni perruque, libre de ne pas se faire obligation d’allégeance à un système qui accrédite, légitimise et sanctifie les effets d’annonces impropres. L’authentique patriote n’a pas le pouvoir car il n’est ni malléable, ni miscible au temps sans caractère qui usurpe la légitimité de l’éphémère gloire. Le pouvoir temporel, lui, est fort mais il a peur. Son heure viendra. Celui qui aime n’a peur de rien et cultive le sacrifice comme une aube désirée. Rien de surfait ne peut tuer le naturel qui, tambour battant, prend racine à la veine de l’ âme collective transmise à chacun des fils et filles, héritiers d’un pouls sensible et mesuré.
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03/09/2012
Laurent Fabius, un ministre sans surprises
Selon Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, on ne peut pas "faire confiance" aux iraniens. C'est un régime qui est capable de mentir à son propre peuple.
Parce qu'en France on ne nous ment pas ??
En attendant, Mr Fabius préconise d'augmenter les sanctions au nom d'une suspicion dénuée de preuves, tout en continuant à discuter avec l'Iran, le fouet entre les dents.
Moi, ce que je retiens de l'histoire, c'est que Saddam Hussein n'avait pas d'armes de destruction massive !! Ce que je retiens de l'histoire, c'est que Kadhafi, dont le pays était si riche, n'avait aucune vocation militaire si l'on en croit le piètre arsenal qu'il a mis en ligne. Ce que je constate, c'est que les rebelles qui font la guerre au régime syrien ont leur base en Turquie, pays allié des occidentaux. Ce que je constate aussi, c'est que dans un but humanitaire les nations dotées d'une autorité supranationale s'accordent un droit d'ingérence, et qu'au nom de ce but humanitaire, on finit toujours par faire la guerre sans la déclarer.
En attendant Israël reconnaît l'existence de sa centrale nucléaire de Dimona, mais refuse de communiquer sur son supposé objectif militaire. Aucune sanction !!
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