31/03/2011
Les six grandes religions se dévoilent
Les six grandes religions disent NON au débat sur la laïcité !! Dans un état laïc, on a donc plus le droit de parler de laïcité, au risque de déplaire à nos saintes institutions. La loi de séparation de l'Église et de l'État est pourtant un événement fondateur de la société française du XXe siècle!!
Ces états dans l'état n'ont jamais abandonné ce vieux fond sectaire, bras séculier de notre éternel purgatoire.
Les six grandes religions de France !! Qu’ont-elles de si grands, si ce n’est la reconnaissance officielle par un état de droit. En effet, elles sont grandes dans la mesure où le choix des fidèles, conditionnés par l'éducation depuis des générations, ne peut se porter que sur elles. C'est un peu comme les syndicats!! Créez-en un avec des statuts moins dogmatiques, et vous serrez changé en pierre!!
La plus légitime au regard de l’histoire de notre pays est certes la religion chrétienne, mais c’est faire bien peu de cas des conditions dans lesquelles elle s’est imposée!! Quand à leur tolérance, elle s'arrête au monothéisme, ce qui montre le vrai visage de la France qui consacre leur monopole sectaire.
Or, il n'y a pas que l'histoire, et l'histoire ne commence pas avec certaines dynasties. Les peuples ont forgés l'histoire et l'histoire de ces peuples nous commande de reconnaître ce qui a précédé la période dite historique. Avant cette période, les hommes n'était pas des singes!! Enlevez-vous cette idée de l'esprit!! Au regard de ce nouvel éclairage, il existe une verdoyance polythéiste autrement plus grande que ces dites grandes religions dans la mesure où elle était originelle, encore plus grande dans la mesure où elle était répandue de pars le monde sous mille formes, quasi similaire à tous les peuples de la terre mais garante d'une grande diversité, d'une incomparable spiritualité, et grande dans la mesure où elle n’a fait de mal à personne pour s'imposer!!
Je parle bien-sûr du paganisme. Mais, cela n’est pas un hasard pour les monothéismes régnants, le paganisme n’est ni reconnu, ni autorisé par les autorités.
Mais rassurez-vous, les païens ont quand même le droit de se marier !! Comment ? En se convertissant !!
Comme quoi, les temps n’ont pas changé, au grand dam de la pluralité !!
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20/10/2010
Quand l'homme aura fini de souffrir
Les dieux ont tout l’avenir devant eux. L’univers a ses vergers pour les distraire et susciter l’amour. Leur beauté nue et leur nature immanente peut germer partout où la vie rêve d’être. La terre, ils ne l’ont jamais désertée. Mais elle n’est plus à leur image. Elle n’est plus à l’image de cet idéal de beauté qui permet à l’âme de s’ouvrir au monde. Elle est devenue une forteresse où les esprits obéissants aux commandements se soumettent aux fondamentaux et aux calculs. Impassibles, ils nous laissent donc agir à notre guise sans dédain pour ces hommes perdus ou gouvernés par des prophètes. Ils ne sont pas nos sauveurs. Ils sont le père et la mère qui nous ont vu naître. Ils ont fait monter la sève dans notre cœur nourri à cet amour, et l’âme en a été l’heureuse bénéficiaire. Mais l’homme a renié père et mère et s’est armé de prophètes et de clergés. Puis, accusant les dieux de n’être pas à l’écoute de leurs revendications, ils ont brandit le Livre, compilation qui condamne les générations passées et futures au purgatoire. Or, nul ne ressort de ce purgatoire après y être entré. Immanquablement, les générations dépossédées de leur libre arbitre s’y engouffrent poussés par la tradition, bras droit de la religion empêtrée dans sa doctrine radicale. Et force est de constater que les dogmatismes se radicalisent à mesure qu’ils prônent une tolérance de façade.
Mais l’évolution de l’homme est cyclique. Peut-être est-il permis de penser qu’un jour il reviendra à la raison lorsqu’il se sera fait assez de mal au nom de son Dieu si grand. L’homme fera alors un retour sur lui-même. Consécutivement, la religion n’aura plus vocation à s’opposer à la raison. Révélation sera faite que l'institution religieuse se sera opposée inutilement à la science puisque l’un et l’autre n’abordent pas les mêmes questions. Inutilement elle aura tenté de supprimer toute opposition. Enfin, la foi révélée des écritures sera montrée à la vindicte publique comme la volonté affichée à vouloir soumettre les peuples aux jeux d’alliances qui rapportent gros. La pudeur sur les crimes de cet enfer sur terre sera levée, les saints reprendront leur place parmi les hommes justiciables, et les rues porteront le nom de leurs victimes. L’Etat, en guise de réparation, réhabilitera le paganisme et relèvera les sanctuaires. Il participera activement au rétablissement de la vérité à propos des agissements condamnables de l’église dans l’histoire, du service exclusif de ses intérêts au détriment des nations et des peuples. Le dogme sera proscrit comme une atteinte grave à la libre pensée de tout être vulnérable cherchant son chemin. Cette expérience macabre sera montrée aux générations futures comme le témoignage d’une époque schizophrène axée sur le bouclage méthodique de tous les acteurs incontournables d’une société experte dans la manipulation des foules. On démontrera que depuis l’avènement des grandes religions mortifères, les athées n’ont cessé d’être plus nombreux. On assurera aux hommes en quête de spiritualité que la foi n’a plus lieu d’être un chemin de croix pour chacun. Enfin, on élèvera une statue à Homère, non le poète fossile, mais Homère le messager des dieux.
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28/09/2010
Hommage à Porphyre de Tyr
« Nous établissons que soient livrées au feu toutes [les œuvres], aussi nombreuses qu'elles soient, que Porphyre, poussé par sa folie, a écrit contre le culte religieux des chrétiens, [et] quelle que soit la personne auprès de laquelle on les a trouvées. En effet, nous voulons qu'aucun des écrits qui peuvent provoquer la colère de Dieu et offenser les âmes ne viennent à l'oreille de quiconque.(...) »
"Amen"
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22/01/2010
La religion fait peur
La religion est devenue une arme de mort. L’âme conquérante a tué l’âme contemplatrice. Aux temps heureux du paganisme, si la politique s’associait à la religion, c’était l’expression vitale et dynamique d’un peuple qui s’accordait à donner au civisme une dimension religieuse. Désormais, Dieu, quel que soit son nom barbare est le seigneur inflexible d’un esprit de conquête aveugle et sourd, jaloux et sanguinaire. De nos jours, la religion fait peur. On sait bien vers quel sorte de conflits nous conduisent la vérité unique et suprahumaine qui s’érige en constitution. Le christiannisme, qui se donne une figure d’ange après avoir bafoué la vie, n’est pas un rempart contre un péril grandissant dont il a le même fondement. Au contraire, les reculades perpétuelles du pape sont le signe d’une trahison bien orchestrée. A bien y réfléchir, il était opportun de mettre un repenti à la tête de l’église pour accepter toute sorte de compromissions, et livrer ses goys résignés à l’abattoir. Les peuples peuvent mourir, pourvu que la doctrine survive, dut-elle partager la soupe avec Satan, fiancé d'Europe, dont elle est le suppôt parmi d'autres suppôts. La croix ne s'opposera pas au croissant et à l'étoile au nom d'un occident qui n'ose affirmer son identité qu'à travers une religion universaliste, et qui privilégie ses liens sacrés avec tous les monothéismes existants, fussent-ils des chevaux de troie. Je ne serai pas, en tout cas, le croisé bien illuminé qui s'imagine sauver un monde en perdition derrière un emblême qui reste le symbole du démantellement d'une société dont la piété avait une vocation pacifiste. Le christiannisme a marqué le début d'une ère nouvelle par la mort de cette entité particulièrement remarquable. Il serait assez cocasses mais non moins révélateurs qu'elle se pose en rempart opportunément, pour sauver son oeuvre tant chérie d'un occident décadent qui ne pense qu'à se renier ou exprimer des doutes.
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12/08/2009
La liberté d'expression
La liberté d’expression est un préalable indispensable à la reconnaissance citoyenne de ceux qui ne l’ont pas. Au contraire, ceux qui détiennent le pouvoir n’en ont besoin qu’à titre de vaccin préventif leur permettant d’écarter d’emblée les mauvais sujets désireux d’exposer leurs points de vues au bénéfice d’un contre-pouvoir. Je ne parle pas de ces simulations de contre-pouvoirs qui se rattachent aux fondamentaux d’un système et participent aux simulacres de la vie politicienne. Non. Je parle de ceux qui, en dépit des entraves, s’attachent à une entière liberté d’expression et qui sont de ce fait frappés d’infamie au prétexte qu’ils ne sont pas au diapason de la loi. Hors cette loi garante de l’impunité d’une démocratie en fond de tain et dont la nature mutante protège les calculs électoralistes du gratin d’un système, justifie sa raison d’être au regard des fondamentaux dévoyés d’une révolution française vitriolée. En effet, n’est démocrate que celui qui travaille à la déconstruction des peuples coupables d’avoir été identitaires et exigeants. A bien y réfléchir, c’est là où l’on se perd un peu. Comment peut-on être à la fois pour une entière liberté d’expression et en raison de cela, restrictivement démocrate. Il y a là comme une aberration!! Manifestement, il ne s'agit pas là des principes fondateurs de la démocratie Athénienne. Pour être démocrate aujourd'hui, il suffit d’être le porte parole d’une liberté d’expression revue et corrigée par une notion de bien et de mal qui a force de loi. En étant partisan de ce catéchisme institutionnel au laïcisme guillotineur, la loi vous lave de tout soupçon. Vous communiez avec le système qui vous admet à sa table. Donc pour ceux qui ne souffrent pas de cet ostracisme, la liberté d’expression est une messe qui les dispensent puisqu’elle leur donne raison sans débat contradictoire. Au contraire, pour ceux qui sont victimes de cet ostracisme, la liberté d’expression est un passage obligé. Il s’agit là d’un constat quel que peu hérétique, je m'en excuse. Mais qui est le plus à l’aise dans ces deux cas. Bien-sûr celui qui est du côté de la loi, puisque la loi est paraît-il l’expression du peuple. Qui est hors la loi est contre la loi. En effet, la loi ayant beau être l’initiatrice de cette restriction de la liberté de parler, elle n’est pas l’expression d’un quelconque despotisme puisque le but est de préserver la dite liberté au nom du peuple. Et même si la notion de liberté est pour les décideurs qui nous gouvernent le moyen d’aboutir à un consensus qui rapporte gros, vous n’êtes tout simplement pas autorisé à qualifier de système liberticide une société qui vous excommunie comme relaps. Vous vous rangez sans transition dans le camp des séditieux qui revendiquent un droit qu’ils n’ont pas. Le monde est donc forçé de se taire pour ne pas déplaire, ou mentir pour réussir. L’inquisition montre peau neuve en habit d’ange gardien, mais son coeur éternel est celui d'un garde-chiourme. Car, ce qui chez nous s’apparente à une moralisation de la vie politique, n’est que de la censure dans les pays étrangers dés lors qu’ils ne sont pas en odeur de sainteté.
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04/08/2009
Païens sectaires??
Ya t'il des païens sectaires ? Oui il y a des païens sectaires comme il y a des cathos sectaires. Mais il convient de rappeler (sans en faire l'énumération fastidieuse) le préjudice subi par les païens. Des regrets ? L’église n’a aucun regret, enfin, cela dépend pour qui, opportunément, lorsque la politique commande à la foi. Je dirais même que l'église continue à nous vouer un sentiment des plus amère. Or, construire l’avenir entre cathos et païens suppose le respect mutuel. Impossible lorsque l’on constate que le mot païen est dans leur bouche l’insulte et l’antithèse de leurs valeurs fondatrices. Donc, je ne vois pas comment construire l’avenir sur de telles bases. Je reste convaincu qu’un chrétien appréciera de parler avec un musulman ou un juif mais certes pas avec un païen. Ou est le sectarisme d’un païen dans ce constat malheureux ? Ou est le sectarisme lorsque les uns revendiquent l’histoire à leur profit, alors que les autres sont des parias tout juste sortis de la préhistoire. Le paganisme européen ne se résume pas à Conan le barbare. C’est pourtant ce à quoi se résume la connaissance de cette religiosité là à travers les médias. Connaissez-vous un seul film où on nous montrerait la foi d’un païen ? La connaissance de la religion des anciens est forcément donc du ressort de ceux qui font seuls la démarche de s’instruire en ce sens sans aide extérieure, sans droits, sans guides, sans clergé, sans médias. Avec une définition galvaudée du terme dans le dictionnaire missionnaire.
Forcément donc, les paiens ne remplissent pas les stades. Evidemment non, puisque, de toute façon, ils n'auraient pas l'autorisation.
Quand à la réussite sociale des païens, qu'en est-il ? Il est évident que la masse des chrétiens sont chrétiens car ils se laissent portés par ce courant fort reconnu par l’état. Il est aussi avéré que la réussite sociale est gage de reptation, qu’une personne qui se développe socialement dans une société qui la reconnaît est plus disposée à cet exercice, au contraire d’une autre marginalisée qui est habituée aux entraves et se retranche dans une opposition forte de ses convictions. Ont-ils des enfants ? Bien sûr que oui. Ont-ils moins de soixante ans ? Bien sûr que oui. J’en suis l’exemple vivant. Sont-ils les membres fondateurs de sectes? Bien sûr que non. Sont-ils cultivés ? Leurs connaissances et leurs approches ne sont pas de celles qui sont prisées aux oraux des concours ou autres systèmes d’évaluation destinés à mettre au banc de la société ceux ou celles qui ne se renient pas pour le confort d’une position sociale plus avantageuse. Nous ne sommes pas de ces gens en apparence dignes et fiers qui se distinguent grâce à la reconnaissance des distributeurs de bons points, dissimulant leurs allégeances et leurs hontes bues, pour ressortir tout visqueux à l'intérieur d'eux-mêmes et tout bravache au grand jour.
Suis-je un inadapté? Non, je ne me fige pas dans des considérations éthiques puisque j'ai toujours eu la conviction qu'il était nécessaire politiquement de se fondre dans un vaste ensemble plutôt que cultiver de vains particularismes. Mais il en est tout autrement de la religion et dans le contexte que l'on sait. Non vraiment, je veux bien construire l'avenir.
Mais il est impossible de vouloir consentir à sa propre perte pour servir d'auxiliaire à ceux qui vous méprisent. Je veux bien croire qu'il est rassurant pour le quiddam démoralisé de se rapprocher d'une société « tradi », mais celle-ci représente en fait un simulacre petit bourgeois de survivances adaptables prêtes à toutes les compromissions. Je sais cependant qu’il existe des saints et des saintes, mais ils ne sont pas dans le suivisme outré de la masse veule qui flirte avec les conventions. Si on me ressort Jeanne D’Arc, je suivrai, même si elle est pas païenne. Où est le sectarisme païen ? Si je ressort Appollonius de Tyane ou Julien, les chrétiens suivront-ils ???
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24/07/2009
Le paganisme est indéracinable
Le paganisme est indéracinable. Qu’il survive dans l’esprit d’une minorité consciente n’est pas un handicap. Les pierres de nos temples qui nous ont été confisquées ont eues pour effet de raffermir nos âmes. Nos livres brûlés nous ont permis de repenser et recréer pierre après pierre pour une meilleure compréhension, l’articulation de nos pieuses pensées. Les chrétiens pensent avoir triomphé, mais quel triomphe y a-t-il à livrer son âme au mercantilisme de leur esprit pour sauvegarder une institution qui ne doit son existence ou sa survivance qu’à ses abdications et à sa duplicité. Celse et Porphyre pour ne citer qu’eux ont dit l’essentiel sur la pauvreté des écrits chrétiens, insipides et contradictoires. Ces pauvres chrétiens qui n’ont eu plus lumineuse idée que de purifier leurs plaggiats pour pouvoir se les approprier à seule fin d’ étoffer leur doctrine messianique. Il serait fantaisiste de penser que défendre le dieu des chrétiens se résume à défendre l’âme de l’Europe et l’honneur de nos ancêtres. Le Christiannisme admet à sa table l’Islam et le Judaïsme. Les païens ne sont pas conviés au banquet des religions révélées. La démocratie est un sésame qui leur permet d’engranger des âmes veules et malléables en mal d’espérance. Non vraiment, inutile de parler avec des chrétiens. C’est perdre son temps. C’est comme parler à un possédé qui n’est plus maître de son libre arbitre, qui mortifie son esprit dans les artifices pour tenter de redonner vie à des supersitions qui ne se sont imposées que par l’intimidation, le chantage et la peur de l’au-delà. Le christiannisme n’a plus qu’une seule vocation : justifier ses perpétuelles lâchetés dans un monde où les lions sont lâchés, et à l’occasion, se donner la part du lion quand les dos sont tournés. Mais ne leur en déplaise, rien n’est joué, car le présent a cette particularité d’être à jamais imprévisible. Rien n’est jamais gagné. Pour ma part, je préfère à une religion officielle moribonde, l’éternelle jeunesse de dieux qui survivent aux délires mystiques des âmes malades.
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09/11/2007
Paganisme et politique
Loin de moi l’idée de faire un lien direct entre paganisme et politique. Les affaires humaines et le commerce avec les dieux n’étant pas de même nature, n’ayant pas les mêmes ressorts. On imagine pas l’âme se préoccuper des problèmes sociaux, ni l’intellect se préoccuper d’essence divine.(encore que cela ne dérange pas certains!!)
Toutefois, nous savons le paganisme religion d’un peuple et si cosmopolites les sociétés païennes ont été, elles ne l’ont pas été idéologiquement comme le sont les sociétés monothéistes d’aujourd’hui. Si l’apport étranger a été accueilli, il l’a été parce qu’il était conforme à la nature particulière, ignée d’une hérédité charnelle cultivée avec amour et passion. Il l’a été parce qu’il vivait en harmonie avec l’ontologique façon d’être d’un peuple libre de tout clivage. Il l’a été sans parjurer l’essence de ce vers quoi il tendait, sans jamais prétendre à l’avènement heureux d’une altérité fondamentalement distincte et intolérante qui serait considérée force orgueil comme une richesse. Au contraire, le moderne associe à une maladie congénitale d’un passé réactionnaire l’absence d’une telle révolution sanctifiée par tous les acteurs d’une société mercantile.
Aussi, les sociétés païennes ont été en cela ethno-différentialistes sans être xénophobes, afin de préserver les caractéristiques propres d’un genre en constant développement dans le but d’atteindre une harmonie viable et non feinte.
En cela, le politique qui défend un modèle de société qui n’est pas idéologique peut avoir une approche religieuse du monde temporel en ceci : l’hérédité charnelle n’est ni choisie, ni subie. Elle n’est ni un canon, ni une conception, ni un idéal, mais un don des dieux qui a besoin d’être ressenti, faute d’être expliqué.
Son équilibre naturel peut-être l’objet de toutes les indélicatesses, mais on sait où les travers de l’homme moderne conduisent le monde. L’homme ne forcera pas la nature à bousculer ses champs d’attractions. L’homme ivre de ses convictions ne peut décider seul de ce qui est et de ce qui sera sans subir le revers de ses outrances.
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31/10/2007
L'esprit entravé
Tout ce qui fige la pensée par l'édiction de règles est dogmatique. La loi est dogmatique, les droits de l’homme sont dogmatiques, l’internationale démocratique est dogmatique, les religions révélées sont dogmatiques. Certes, les règles sont nécessaires pour conduire la vie citoyenne des hommes dans l’intérêt de tous. Le contenu même de ces règles peut au demeurant être louable. Mais il en va tout autrement de l’intimité recherchée avec les dieux. Même si celle-ci suppose une conduite irréprochable, même si la vertu est une évidence qui n’a besoin de code, elle n’est pas sujette à des impératifs moraux, à des règles établies. Nul besoin de statuer sur ce que l’homme doit être, et libre à lui de choisir le moyen d’accéder à ce qu’il a vocation à être.Toute observation de l’esprit à une loi morale étrangère à sa propre aura ne peut que nuire à l’essor de l’âme. La foi part de soi et ne transite par l’autre qu’au diapason d’une approche sensible intraduisible. Toute tentative visant à matérialiser l’enchantement se réduit à de simples projections de l’esprit. Le paradoxe de l’âme est qu’elle est ancrée en permanence dans l’espace généré par la vie de l’esprit tout en étant plus fugitive qu’une ombre dés qu’elle touche à celui-ci. Pour permettre l’interpénétration ou plutôt l’osmose, il faut que l’esprit transcende la nature « formelle » que l’on imprime sur elle, au delà du piège mortel de la pensée pure, de la vérité vraie. Il faut se libérer de toute entrave, avoir sur le monde un regard neuf affranchi de toute prescription destinée à homogénéiser l’homme élevé au rang de moderne, gavé d’espérance pour souffrir dans sa chair. Retrouver la flexibilité qui permet le détachement tout en ayant soin d’apprendre d’autrui tout en restant soi-même. Se faire violence au besoin pour sauvergarder l’originalité qui nous distingue et favorise la communication ainsi que le respect. On ne peut prêter aux dieux une volonté régimiste voir conjoncturelle de conduire le pieu serviteur des dieux à la stricte observation d’orientations politiques extraverties, voir de clichés culturels dévoyés qui font allégeances au déracinement et au reniement d’une raison d’être réduite à l’image de ce que sont nos temples dévastés.
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