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14/06/2011

Education, foire d'empoigne !!

Vivant témoin de cet enseignement de masse nivellateur et dirigiste, je n’ai jamais pu m’épanouir à travers une matière que je chérissais : Le français, sans être l’objet d’un mépris à peine dissimulé ou d’une dérision systématique. Mon prof avait à cœur de me considérer comme un individu lambda aussi banal qu’un élève peut l’être. Il s’appliquait à me donner des notes qui ne fissent de moi un élève distingué. En réalité, son égo avait eu raison de sa vocation. Chacune de mes analyses, chacune de mes interventions était ressentie comme un défi à la pointure de sa stature. Une cour féminine très courtisane s’appliquait à lui donner raison en minaudant à chacun de ses dédains. Au delà du scolaire, l'indifférence s'est plu en ma présence. Mieux armé, cette situation aujourd’hui m’indiffère. Mais je garde en moi l’amertume de ces années supposées tendres. Ce sont ces années tests qui font de vous un vainqueur ou un vaincu. J’ai dû prendre goût aux défaites !! J’ai pris l’habitude de me ranger volontairement du côté de ceux qui subissent le joug du puissant.

C'est pourquoi je ne crois pas aux bonnes intentions au sein des mêmes institutions. Les dites bonnes intentions n'ont pas pour finalité de valoriser les gens comme moi, ou d'aider je ne sais quel talent à voir le jour, mais plutôt, au grand dam des élèves discrets qui se rangent bien dans les rangs, d'assurer le suivi personnalisé d'un communautarisme militant impossible à gérer qui s'inscrit dans un rejet systématique de toute institution et de toute contrainte émanant d'une autorité établie, et qui s'invite à l'école et sclérose la vie en communauté. Ce problème ne justifie certes pas à lui seul tous les dysfonctionnements et ratages, mais le drame conjoncturel est que cet état de fait ne sera jamais nommément désigné afin de ne pas "stigmatiser". Pour autant, en ce qui concerne le corps enseignant, on ne saurait être insensible à la politique du pire qui les châtie si bien: suppressions de postes ainsi que pénurie de moyens!!

Appel à la grève le 27 septembre !! Nos enfants sont râvis!!

Pour faire des ânes, point de bergers!! Ceci dit, créer des postes ne résoudra pas tous les problèmes !! Le mal vivre à l’école c’est aussi le programme trop chargé, pesant, dirigiste. En ce qui me concerne, le carcan de ce modèle unique est rejeté non pour ce qu ‘il est : on se résigne avec fatalité à être gavé comme une oie sans passion!! Mais pour ce vers quoi il tend: Niveler par le bas, formater comme il faut. L’originalité est d'entrée recalée!! Par ailleurs, le décalage est énorme entre les prétendants au savoir. Il est certain que l’élève issu des quartiers sensibles n’accepte pas d’être formaté comme un collégien attentif à ses attaches. Il est un peu tard pour constater la désaffection voir le rejet du système scolaire, dopé par un phénomène d’entraînement, un effet de mode qui sert de modèle aux plus fragiles, à ceux qui sont moins bien accompagnés. Mal entouré, celui qui se distingue est vite montré du doigt !! Question de survie d’être alors à l’image du groupe!! Quant au corps enseignant à l'image du pouvoir en place, il est bien mal récompensé!!

30/05/2011

"SPA, un monde sans pitié"

On n’attente pas aux jours des criminels et pervers, paradoxe, parce qu’ils sont humains.

En revanche, les animaux de compagnie abandonnés, aimants et innocents, sont euthanasiés faute d’adoption.

Des choses comme ça qui font mal à l’âme !!

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SPA : Dons et legs / Profitent-ils à nos malheureux destinataires ?

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02/05/2011

Monsieur tout le monde, prolétaire petit bourgeois

Pétris d’une culture aux accents d’ouverture, rehaussé de vues idolâtres et de sages transports, le modèle petit bourgeois du prolétaire éduqué s’appliquait à susciter la convoitise de l’émule distingué. C’était ça l’esprit bourgeois et sclérosé où surnageait en état de lévitation apparente la grande masse des esprits surfaits. Au bout du compte, la désolation était effrayante, le vide émotionnel inouï, l’idéal absent. De tels échanges, rien ne subsistait. Rien qui ne fit tressaillir le cœur et rebondir l’âme. L’esprit s’était donné la mort dans le désert sans horizons où régnait l’illusion, là ou la joie de vivre cédait au besoin de paraître épanoui, au plaisir de se grandir, au bonheur de jouer les seigneurs.

20/04/2011

Arche de Tchernobyl - Soupçons de corruption et interrogations

pourquoi-l-arche-de-tchernobyl-construite-par-bouygues-et...

Autre héritage que nous léguons à un nombre incalculable de générations. Les sarcophages!! Bel avenir pour les appels d'offres.

15/04/2011

Le monde des convenances

Le monde des convenances alourdissait le tranquille quotidien de l'homme simple. Des convenances observées non par vertu, par amour du bienséant, mais par ce besoin viscéral d'imposer le fardeau d'une contrainte morale vouée à la recherche des plus innocentes transgressions, occupée à destabiliser le tranquille épanouissement de l'homme sans histoires, exerçée à ternir la paisible image de l'être sans tâches, afin d'asseoir sur le trône d'un principe modèle, la certitude de son exemple.

01/04/2011

Petit état des lieux de notre société travestie

Lorsque nous sommes amenés à dresser le portrait de notre société à nos enfants, à parler de leurs perspectives d’avenir, que devons-nous leur dire ?

Faire comme bien des parents et grands parents qui se résignent à accepter que les temps difficiles sont une fatalité à laquelle nos enfants seront confrontés, et au sein de laquelle ceux-ci devront formater leurs esprits pour être aussi soumis que chien à son maître ?

Car, nouvelle devise de nos pères et mères, supposés garants de nos valeurs pérennes : Après nous le déluge !!

Voyages, clubs, égo, bien-être, ces générations d’après-guerre se pressent de jouir d’une société de consommation qui repose sur des fondements dont ils sont les égoïstes défenseurs, dussent-ils hypothéquer l’avenir de leurs enfants et de leurs petits enfants. La dette ? Ils s’en foutent, c’est pas eux qui paieront !! Les conséquences du communautarisme ? Ils sont bien tranquilles dans leur quartier résidentiel, et le drame n’est pas à leur porte !! Le régime des retraites en revanche, les intéresse à court terme, mais n’en ont cure en ce qui concerne leurs petits enfants. Pourvu que le système tienne quelque temps !! Après nous le déluge !! Pourtant, ils pleurent sur leur retraite, sur ce qu’ils n’ont pas ou n’ont pas eu, et s’estiment pauvres dans la mesure où les temps sont moins dures pour d’autres. Mais ne leur enlevons pas tout. Ils savent aussi verser une petite larme sur les perspectives d’avenir des générations futures. J'ai failli les croire!!

Mais gardez vous bien d’aller répéter pareilles horreurs. Tout ce que je dis là est bien sûr totalement faux de leurs propres confessions aux saveurs indignées. Il est vrai que je suis très méchant et injuste, et de ce fait très partial. De nos jours, tout le monde il est gentil, sauf celui qui vient déranger la coutume récente du consensus. Car tout ce petit monde fait semblant de croire qu’il n’y est pour rien, pourvu qu’on ne leur demande rien.

Qu’ils soient tranquilles, on ne compte pas sur eux. Qu’ils jouissent donc en paix. Après eux , les solutions verront le jour, dussions-nous souffrir ce qu’ils n’ont pas voulu endurer.

02/03/2011

Linette de la Natty

Linette de la Natty 1995 / 2011

J'ai perdu ma petite chatte aujourd'hui. Je l'ai enterrée dans le jardin ce matin.

Je n'étais pas affectueux avec ma linette. Ou trés rarement. Je me suis juste occupé d'elle parce que je m'y étais engagé.

Avec le temps, mon coeur s'est un peu retranché. Linette, elle, n'a jamais changé. Souveraine et sereine, tout ce que je ne suis pas!!

Je l'ai quelquefois regardé avec hauteur. Elle, m'a toujours aimé.

Je l'ai vu une dernière fois ce matin, elle délivrée, et moi livré à moi-même.

Elle me manque maintenant. Tant pis pour moi.

06/01/2011

Je ne suis pas pratiquant

A notre époque si chahutée socialement, une grande leçon de choses  passe de bouche en bouche sans jamais être démentie. Je l’ai si souvent entendue de la part de mes contemporains qui font plein usage de cette messe et dont la pratique répandue est un peu l’hostie du communiant. La leçon de choses n’est pas sans être méprisante à l’égard de celui qui ne communie pas. Elle est une noblesse parmi les pratiquants.

Cette leçon de choses est : « Il faut savoir se vendre pour réussir dans la vie »

L’épitaphe que l’on me prête de mon vivant est : « Il n’a pas su se vendre »

Pourtant, à qui veut l’entendre, je n’ai pas été sans dire : « Je ne veux pas me vendre ».

Comprenne qui veut au royaume des sourds ( j’entends par là simulateurs pleins d’ardeur).

 

C’est paraît-il se tirer une balle dans l’pied, que d'être soi-même.

 

En tout état de cause, il faut sacrifier au monde sans gloire du modeste troupier et refuser une victoire à portée pour le moindre mot dont on exige de vous la concession. Car, une fois la dignité entâchée, elle s'entâche à loisir et sans mal. Une fois le parjure validé, sans témoins et toute honte bue, la digue est enfonçée à jamais.

La dignité mérite de la plus haute vertu cachée.

05/01/2011

La science évolue, mais l'homme?,,,,

Depuis l'avènement de l'idéologie humaniste, l'homme s'est plaçé au centre de l'univers. Paradoxalement, avec le temps, il est devenu de plus en plus insignifiant. Désormais, à force de flatter la souveraineté de son individualité, son mental surprotégé sacrifie à l’orgueil inquisiteur. Manifestement, l’élévation qui touche au spirituel n’est pas dans les préoccupations de l’homme dit évolué. Le calcul est au contraire un exercice pratique prisé qui  le grandit et le place au faîte de sa satisfaction personnelle. Dans le but évident de tout soumettre à ses appétits, le spécimen barbare de nos sociétés modernes a toujours grand soin de cultiver l’art de transformer les bons sentiments en armes de destruction massive grâce à l’alchimie de son mauvais esprit rompu aux intrigues. Sa présentation est en revanche irréprochable. Son attitude posée, sûre d’elle-même, sa mine de circonstance, lorsqu'elle n'est pas volontaire, se fait l’écho d’une sagesse ampoulée qui s’apparente au mimétisme. Mais à force de soigner la façade, l'esprit est absent et le coeur est malade. Plus rien en lui n'a vocation à servir ce qui est sincère ou vrai. En effet, derrière son humilité symptomatique, il n’y a pas plus arrogant, derrière sa droiture, il n'y a que forfaiture. En lui, les préjugés ne sont pas l’effet d’une mentale et humaine attraction naturelle, mais l’enracinement d’une maladie de l’âme. Un lierre spectral qui prend racine avec l’émergence du christianisme, et recouvre aujourd’hui de son linceul profane le cadavre d’une humanité laxiste, sectaire et doctrinale. Constamment soucieux de plaire à ses parrains, il rivalise de servilité auprès des forces de l’argent qui projettent un univers en trompe-l’œil, un assemblage hétéroclite d’idées fausses, d’interprétations abusives et de mensonges fabriqués à l’usage des esprits sans suite, faibles et corruptibles.

Effrayé par ce tumulte, celui dont la plainte est sans voix s'isole. Quant à celui qui s'ébroue, il n’aura pour suaire qu’un tissu brodé de contre-vérités.

22/11/2010

Internet prend la femme dans sa toile

On peut saluer la cause nationale 2010 : La lutte contre les violences faites aux femmes. Mais, cette cause a t-elle la vertu de dénoncer toutes les violences faites aux femmes ??

Personnellement, j'ai souhaité dans ce contexte dénoncer les mauvais traitements infligés à la femme sur la toile:

En ce monde, mesure t’on l’ampleur des phénomènes qui attentent au respect et à la dignité des femmes. Je sais bien que personne n’est avare en paroles qui vous dédouanent de toute indifférence pour les maux qui ravagent les mœurs de notre temps. Je sais bien qu’on en est plus à espérer une société saine lorsque le fondement même de notre éthique est soumis au tout puissant règne du chiffre d’affaire qui se rit de nos prières. Mais je m’étais imaginé, un instant, un tout petit instant, qu’un jour, il y aurait un homme ou une femme pour monter au créneau dénoncer le mal que l’on fait aux femmes. Mais penserez-vous, de quoi parle t’il, où veut-il en venir ce spartiate dément ?
Eh bien, il ne s’agit pas là de stigmatiser l’industrie du sexe en général dont je déplore l’existence, mais qui peut justifier l'existence de sites dit « barely legal »(tout juste légal) ou « teens » (jeunes), et dont la forte suggestion promeut une attirance malsaine vers des sujets juvéniles ? N'est-ce pas une porte ouverte aux adeptes fous de la pédopornographie ?

Mais il existe aussi une autre innocence victime et qui n’intéresse, que dans le cadre rigide d’une loi imparfaite, les nombreux acteurs de notre société. Il s’agit de la femme considérée comme objet sexuel et soumise à tous les excès de pulsions macabres sous l’action de la contrainte.
En effet, il existe sur internet pléthore de sites pouvant être de nature à inciter à des actes agressifs à l’égard des femmes. Violents et faisant de la contrainte l'auxiliaire de la jouissance, ils sont une menace avérée. Au contact de ces sites abjects et terrifiants, on entre véritablement dans le monde des enfers sur terre. Alors que paradoxalement le viol est reconnu comme étant un crime dans notre pays, on assiste là à une véritable incitation à cet acte barbare, et je suis d’autant plus étonné que personne ne réagisse ou n’agisse contre cette industrie du sexe qui se spécialise dans l’agression caractérisée. Paradoxalement, ce type de site se dit être en conformité avec toutes les réglementations en vigueur!! Certes, on nous prévient qu’il s’agit là de simulations mettant en scène, par consentement mutuel, une libido aux relents contestables, quelquefois cruelle, mais aura t’on l’âme assez vile pour me dire qu’à défaut d’être incitatif, cet espace glauque canalise les pulsions pour effets d’endiguer un crime en constante augmentation? On vous montrerait comment faire qu'on ne s'y prendrait pas mieux!! C’est le guide pratique du libre-service, du passage à l’acte. Une façon délibérée de vous démontrer qu’il est possible et permis de ressentir du désir à travers la souffrance de cette femme objet, une façon de vous déculpabiliser d’être sujet à ce vice visiblement toléré en mode fantasme sur la toile. L’existence de ces sites surfant sur le caractère dramatique d’un  phénomène de société bien actuel est insultant et contraire aux droits des femmes.
Les femmes sont une catégorie des plus vulnérable dans notre société. Elles ont besoin d’une protection notamment sur la toile de la part des pouvoirs publics. Or, bien obligés de constater que la femme n’est pas encore protégée dans cet espace de partage. Manifestement, elle est de plus en plus en proie à une dérive sordide et criminelle de ses charmes outragés qui porte atteinte non seulement à sa dignité, mais encore à sa sécurité. Or, cette tolérance permettant à ces sites d’exister n'est dénoncée de personne, encore moins par les féministes de toutes confessions. Il faut remettre en cause cette permissivité, pour que les mesures nécessaires soient prises afin que la femme ne soit plus exposée à ces travers dans notre monde prétendument civilisé.